OWNI http://owni.fr News, Augmented Tue, 17 Sep 2013 12:04:49 +0000 http://wordpress.org/?v=2.9.2 fr hourly 1 Ouvrez, ouvrez la cage au Wi-fi http://owni.fr/2012/11/05/ouvrez-ouvrez-la-cage-au-wi-fi/ http://owni.fr/2012/11/05/ouvrez-ouvrez-la-cage-au-wi-fi/#comments Mon, 05 Nov 2012 16:55:04 +0000 Julien Goetz http://owni.fr/?p=125117

L’Electronic Frontier Foundation – célèbre ONG américaine défendant depuis plus de 20 ans la liberté d’expression sur Internet – vient de lancer une campagne de sensibilisation autour de l’idée d’ouverture des réseaux Wi-fi : l’Open Wireless Movement.

L’enjeu : défendre un accès public au réseau via les nombreux routeurs Wi-fi présents tout autour de nous, en particulier dans les zones urbaines. Petites entreprises, particuliers, fournisseurs d’accès, l’appel s’adresse à tous ceux qui pourraient rendre partiellement public leur accès au réseau en partant du principe que la majeure partie des connexions Wi-fi est sous-utilisée.

Une démarche qui a notamment du sens dans des circonstances exceptionnelles comme le passage de l’ouragan Sandy sur la côte Est des États-Unis.

Les communications sont essentielles en temps de crise, et Internet est le moyen le plus efficace d’envoyer et de recevoir des informations. Avec des réseaux facilement disponibles, les représentants de l’État pourraient utiliser des outils comme Twitter pour diffuser rapidement de l’information, les rapports envoyés par les citoyens permettraient de concentrer l’aide là où elle est la plus nécessaire et des mises à jour via les réseaux sociaux pourraient rassurer les proches – laissant ainsi les réseaux de téléphonie mobile libres et disponibles pour les urgences.

Cette campagne insiste sur deux points majeurs : la protection de la vie privée (au sens de la privacy anglo-saxone) et l’innovation que permettraient des réseaux ouverts et disponibles à tous les coins de rues.

Nous imaginons un monde où partager sa connexion internet sera la norme. Un tel monde favorisera le respect de la vie privée, permettra l’innovation et bénéficiera au plus grand nombre en offrant à tous un accès au réseau dès que nous en avons besoin.

La notion de protection de la vie privée étant expliquée avec le raisonnement suivant :

En utilisant de multiples adresses IP à chaque changement de réseau Wi-fi, il sera plus difficile pour les publicitaires et les agences de marketing de suivre vos traces sur le réseau sans utiliser des systèmes de cookies. Les activistes peuvent mieux protéger leur anonymat en utilisant des réseaux Wi-fi ouverts (même si l’utilisation de Tor reste recommandée).

Bien conscient des critiques qui peuvent émailler une telle démarche, notamment autour des risques liés au sempiternel “piratage” si cher à notre fière Hadopi, les questions de responsabilité en cas d’utilisation malveillante d’un réseau Wi-fi par quelqu’un d’autre que son propriétaire sont débattues sur une page dédiée, partant d’un principe simple : “il n’y a pas de raison de s’inquiéter”.

Au total, le projet regroupe 9 organisations en plus de l’EFF : Fight for the Future, Free Press, Internet Archive, NYCwireless, l’Open Garden Foundation, OpenITP, l’Open Spectrum Alliance, l’Open Technology Institute et le Personal Telco Project.

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Les impôts que Starbucks & cie paient vraiment http://owni.fr/2012/10/17/les-impots-que-starbucks-cie-paient-vraiment/ http://owni.fr/2012/10/17/les-impots-que-starbucks-cie-paient-vraiment/#comments Wed, 17 Oct 2012 10:25:42 +0000 Nicolas Patte http://owni.fr/?p=122942 The Guardian dans le radar data du jour. Comment Starbucks, Facebook et leurs amis évitent de payer trop d'impôts au Royaume-Uni.]]> How much tax is paid by major US companies in the UK? Graphic: Paul Scruton/Guardian Graphics

How much tax is paid by major US companies in the UK? Graphic: Paul Scruton/Guardian Graphics

Veille data

Le Guardian a repris hier une information de Reuters selon laquelle la célèbre (et très hype) chaîne de restauration américaine Starbucks ne payait pas d’impôts au royaume de Sa Majesté.

Le web mise sur le fisc irlandais

Le web mise sur le fisc irlandais

Apple vient d'annoncer un renforcement de ses effectifs au sein de son siège européen, en Irlande. La firme recrutera 500 ...

Partant de ce constat, les journalistes de données de la rédaction numérique du quotidien anglais se sont penchés sur les filiales locales des plus grosses entreprises américaines afin d’établir le montant des impôts qu’elles versent depuis quatre ans. Pour cela, ils ont utilisé les services de Duedil, spécialiste des données financières outre-Manche, et la technologie en ligne de Tableau, pour structurer une véritable application web.

L’application permet, entre autres, d’afficher le chiffre d’affaires global de ces entreprises (“UK Turnover”), le profit déclaré avant impôt (“Profit before tax”) et l’impôt effectivement payé (“Tax paid”) entre 2008 et 2011.

Il apparaît que de nombreuses entreprises américaines faisant commerce sur le sol britannique déclarent régulièrement réaliser des pertes. En 2011, Starbucks serait dans le rouge de 32 millions de livres, Google de près de 21 millions et Facebook de quasi 14 millions. Facebook a d’ailleurs été récemment accusé de se moquer ouvertement du monde en ne déclarant qu’une partie congrue de ses ventes.


Illustration How much tax is paid by major US companies in the UK? Paul Scruton/Guardian Graphics

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Comment les États gèrent http://owni.fr/2012/10/16/comment-les-etats-gerent/ http://owni.fr/2012/10/16/comment-les-etats-gerent/#comments Tue, 16 Oct 2012 10:22:24 +0000 Nicolas Patte http://owni.fr/?p=122785 New York Times dans notre veille de journalisme de données aujourd'hui. Le duel entre Obama et Romney sera au couteau, et dans chaque État.]]> Capture d'écran du site New York Times

Capture d'écran du site New York Times

Veille data

Notre veille du jour en matière de journalisme de données, c’est cette jolie et efficace visualisation réalisée par Mike Bostock et Shan Cartner du New York Times.

Sa forme, appelée “diagramme de Sankey“, met en valeur un élément central de l’élection présidentielle américaine : les basculements historiques successifs des États pour un bord ou un autre – et par conséquent pour un candidat ou un autre. Chaque boîte de couleur (rouge pour les Républicains, bleu pour les Démocrates) représente un État proportionné à son nombre de votants ; chaque courbe montre comment le vote a dévié vers la droite ou la gauche au fil du temps.

Si la majorité des États sont assez constants sur le bord politique principal de leurs concitoyens, les choses sont très différentes dans ceux qu’on nomme les “swing states” : littéralement, les États qui oscillent, comme des pendules. Raison pour laquelle les candidats concentrent leurs efforts sur quelques régions durant leur marathon, comme la Floride ou l’Ohio. Ce dernier étant principalement apprécié puisqu’il a toujours donné le nom du vainqueur depuis 1964.

Un tel travail de datajournalisme – extraction de données complexes (à partir de l’atlas des élections présidentielles de David Leip) et mise en forme d’apparence simple et aisée à manipuler – offre une véritable occasion, en un coup d’oeil et quelques glissés de souris, de comprendre un peu mieux l’élection présidentielle américaine, scrutin sur lequel tous les yeux seront braqués dans exactement trois semaines.

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Loueurs professionnels et espions amateurs http://owni.fr/2012/10/01/loueurs-professionnels-et-espions-amateurs/ http://owni.fr/2012/10/01/loueurs-professionnels-et-espions-amateurs/#comments Mon, 01 Oct 2012 12:19:40 +0000 Jean Marc Manach http://owni.fr/?p=121178 La Federal Trade Commission (FTC) américaine vient d’ordonner à sept entreprises de location-vente d’ordinateurs d’arrêter d’espionner leurs clients :

Un contrat de location d’ordinateur n’autorise pas le loueur à accéder aux emails privés de son client, à ses informations bancaires, dossiers médicaux ou, pire, à prendre des photos d’eux dans leurs maisons dans l’intimité de leurs logis au moyen de la webcam.

Des chevaux de Troie dans nos démocraties

Des chevaux de Troie dans nos démocraties

OWNI lève le voile sur les chevaux de Troie. Ces logiciels d'intrusion vendus aux États, en particulier en France et en ...

Les loueurs utilisaient en effet un logiciel de la société DesignerWare afin de pouvoir géolocaliser leurs ordinateurs, mais également l’éteindre à distance, en cas de vol, ou de défaut de paiement.

Le logiciel espion était également doté d’un “mode détective” pour enregistrer ce qui était tapé sur le clavier, faire des captures d’écran ou activer la webcam afin de photographier ce qu’il y avait devant, le tout, à l’insu de leurs clients.

Au cour de leur investigation, la FTC a découvert que DesignerWare, qui collectait toutes les informations avant de les faire suivre aux loueurs, avait ainsi enregistré les identifiants et mots de passe utilisés pour accéder à des boîtes aux lettres email, réseaux sociaux ou institutions financières, des numéros de sécurité sociale, courriels envoyés à des médecins, mais également photographié des enfants, des “individus partiellement dénudés, et des relations sexuelles“…

L’espion était dans le .doc

L’espion était dans le .doc

Les marchands d'armes de surveillance n'ont vraiment pas de chance : à chaque fois qu'on entend parler d'eux, c'est parce ...

Le logiciel espion permettait également de bloquer l’ordinateur jusqu’à ce que l’utilisateur remplisse un formulaire révélant ses numéros de téléphone, adresses physiques et emails, et censé permettre aux loueurs de récupérer leur argent plus facilement.

La FTC a estimé que l’espionnage et la géolocalisation des utilisateurs, à leur insu, était “déloyale“, et “illégale“, et que le formulaire était “trompeur“. Elle a donc ordonné à DesignerWare et aux sept loueurs d’arrêter d’espionner leurs clients… à leur insu. Il leur suffira donc de préciser dans leurs futurs contrats que les utilisateurs seront susceptibles d’être surveillés pour pouvoir le faire en toute légalité.

Au journal Wired, la FTC a expliqué qu’elle n’avait pas infligé d’amendes, alors que plus de 400 000 locations auraient été concernées, parce qu’elle n’a pas le droit de le faire lorsque de telles infractions sont détectées.


Image par overseastom (CC-byncsa)

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L’Internet (verrouillé) made in Iran http://owni.fr/2012/09/24/linternet-verrouille-made-in-iran/ http://owni.fr/2012/09/24/linternet-verrouille-made-in-iran/#comments Mon, 24 Sep 2012 12:43:47 +0000 Pierre Alonso http://owni.fr/?p=120771

Promesse en était faite depuis de longs mois. L’administration iranienne n’est plus reliée au grand réseau mondial depuis hier, selon les déclarations du ministre délégué aux Communications et aux technologies de l’information, Reza Taghipour. Finies les attaques informatiques, exit Stuxnet, bye-bye Flame, ses avatars et réplications ! L’administration a débranché.

Le ministre des Communications avait été très, très courroucé par les révélations sur l’origine de ces cyberattaques, un programme conjoint des Etats-unis et d’Israël baptisé Olympic Games. Il avait alors étrillé “le terrorisme d’Etat”, selon l’agence officielle iranienne Fars News.

Fin juillet, un petit dernier, dans la même veine, faisait son apparition. Selon un mail signé d’un chercheur de l’organisation de l’énergie atomique iranienne, un nouveau virus touchait deux sites sensibles, l’usine d’enrichissement en uranium de Natanz et l’installation restée longtemps clandestine à Fordow. Les ordinateurs infectés se mettaient subitement à jouer Thunderstruck du groupe AC/DC.

Un très grand intranet

Les officiels parlent aujourd’hui d’un intranet destiné à l’administration et non l’ensemble de la population comme il en a parfois été question. Effets d’annonce et rétropédalages ont émaillé ce projet depuis les évocations de “l’Internet halal” en avril 2011 par un membre du gouvernement de Mahmoud Ahmadinejad. Halal, soit licite, en opposition à l’Internet mondiale jugé corrompu.

L’Iran étrangle Internet

L’Iran étrangle Internet

L'Iran accentue sa pression sur le web, en mettant en place plusieurs dispositifs de blocage et de filtrage du réseau. ...

L’argument sécuritaire a bon dos. Le régime a largement ralenti les moyens de communications – Internet et téléphonie mobile – à chaque crise politique depuis les manifestations contestant l’réélection de Mahmoud Ahmadinejad. Un officiel iranien, Abdolsamad Khoramabadi, a annoncé dimanche que Gmail et Google seraient désormais bloqués, sans avancer d’autres justifications. Mais selon une agence de presse iranienne semi-officielle, le Young Journalists Club, la mesure viserait le film Innocence of Muslims.

Rien ne permet de dire si les annonces ont été suivies d’effet ou n’avait qu’une valeur déclarative. Le rapport de Google Transparency ne montre pas de chute du trafic sur Gmail ou Google. Plusieurs habitants, interrogés tard dans la nuit par le Guardian, n’avaient pas remarqué un filtrage systématique de leur messagerie.


Dessin de Mana Neyestani ©.

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Dans le secret des failles informatiques http://owni.fr/2012/09/03/secret-failles-informatiques-zero-day-washington-post/ http://owni.fr/2012/09/03/secret-failles-informatiques-zero-day-washington-post/#comments Mon, 03 Sep 2012 14:34:41 +0000 Pierre Alonso http://owni.fr/?p=119350 Zero Day est des plus opaques. Des Zero Day ? Ce sont les failles de sécurité dont l'existence n'a pas été encore révélées et se vendent dès lors à prix d'or, comme le raconte le Washington Post. Un marché dans lequel une boite française, Vupen, tient une bonne place. Non sans s'attirer de nombreuses critiques. ]]>

Au profane, Zero Day ne dira rien. Un titre de film ou de roman d’espionnage tout au plus. L’expression est bien connue des experts en sécurité informatique, source d’adrénaline ou de sueurs froides. Un Zero Day désigne une faille encore inconnue dans un logiciel. Stuxnet, le virus fabriqué par les États-Unis et Israël pour saboter le programme nucléaire iranien, s’est appuyé sur au moins quatre failles de ce type.

Le Washington Post a plongé dans l’univers feutré et méconnu du marché de ces failles, entre acheteurs privés et publics et vendeurs de tous horizons. “Tout le monde en veut” a déclaré Chris Soghoian, un chercheur en sécurité informatique basé à Washington. Mais le fructueux business reste secret. Qui achète, qui vend ? La plupart des entreprises affirment limiter les ventes de failles à des agences de renseignement ou à des sous-traitants de l’armée.

60 000 dollars la faille

Une boite française, Vupen, est parvenue à se faire une réputation dans ce milieu interlope. En janvier 2012, une équipe de cinq experts de l’entreprise – dont le co-fondateur Chaouki Bekrar – avait découvert l’une de ces failles dans le navigateur Google Chrome au Pwn2Own Contest. Récompense pour la découverte : 60 000 dollars. Une autre découverte pour la même compétition n’a pas été rendue publique par Vupen qui a préféré la garder pour ses clients. Hors compétitions officielles, les chiffres donnent le tournis, “parfois des centaines de milliers de dollars la faille” selon le quotidien américain.

La très grande discrétion de Vupen lui a valu de vertes critiques. Irresponsable, coupable de donner une mauvaise réputation à l’ensemble des acteurs du marché… Chaouki Bekrar s’en est défendu auprès du Washington Post, affirmant ne vendre qu’“aux agences de renseignement des pays membre de l’OTAN”, en écho à la présentation officielle de Vupen sur son site.

D’autres entreprises se disent plus scrupuleuses, comme l’américaine Netragard, qui affirme ne vendre qu’à ses alter-ego américains et seulement en connaissant l’utilisation finale. Charlie Miller, consultant dans le privé après une carrière à la NSA invoque une équation insoluble pour les découvreurs de Zero Day :

Dois-je faire ce qui est bon pour la plupart des gens et ne pas toucher d’argent du tout, ou dois-je vendre au gouvernement américaine et gagner 50 000 dollars ?

L’Allemagne a tranché, avec fermeté : le commerce de Zero Day est interdit, de même que leur publication sans rémunération et même le simple fait de les chercher. Au États-Unis, il reviendra au département du Commerce de décider du sort de ces précieuses failleurs, notamment pour l’exportation.


Le Washington Post a consacré une série d’articles sur les Zero Day, à retrouver en suivant ce lien.

Illustration photo CC by-nc-nd ANTPhotos

Mise à jour le 3 septembre à 19h45 : correction d’une coquille sur une occurence du nom de Chaouki Bekrar.

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Les mystérieuses bases de données de Mitt Romney http://owni.fr/2012/08/28/les-mysterieuses-bases-de-donnees-de-mitt-romney/ http://owni.fr/2012/08/28/les-mysterieuses-bases-de-donnees-de-mitt-romney/#comments Tue, 28 Aug 2012 14:18:32 +0000 Nicolas Patte http://owni.fr/?p=118863 Associated Press.]]>

Mitt Romney est un gars heureux. Le candidat républicain à l’investiture suprême face à Barack Obama est plutôt du genre à récolter facilement des fonds pour sa campagne. Des centaines de millions de dollars récoltés, entre autres, grâce à un projet très secret d’exploration de données (data mining) comprenant des informations personnelles telles que des actes d’achat ou une présence à l’église – comme l’a appris et rapporté l’Associated Press. Dans une enquête fouillée, mise en ligne par sa cellule investigation de Washington.

Afin de cibler ses potentiels donateurs, Romney passe discrètement par les services d’une entreprise texane spécialisée dans l’analyse de données, Buxton Company, une société qui se vante d’agréger des informations sur 120 millions de foyers américains. Et qui bossait déjà pour le candidat républicain à l’époque où celui-ci dirigeait le cabinet de consulting Bain & Company, qui a confirmé filer un coup de main pour détecter, parmi les sympatisants du parti à l’éléphant, les riches concitoyens n’ayant pas encore mis la main au portefeuille.

Point troublant : la loi interdit aux entreprises l’analyse de données propriétaires à des fins de contribution “en nature” à la campagne d’un candidat. Mais il n’existe aucune trace comptable parmi les rapports financiers soumis à la Commission électorale fédérale (FEC) d’une relation financière entre Buxton Company et Romney. Dont l’équipe reste sagement muette sur le sujet. Mutisme que n’observeront ni le patron de la société Tom Buxton, qui a confirmé vouloir s’afficher aux côtés “des gagnants”, ni par un leveur de fonds du candidat, qui a, lui aussi, décrit le projet à AP sous couvert d’anonymat.

Il est beau il est frais mon candidat

Le projet montre que les statégies d’entreprise utilisées pour influencer nos décisions d’achat et nos façons de penser sont désormais appliquées pour influencer les élections présidentielles”, indique l’AP, qui précise : “les mêmes données personnelles que nous donnons, souvent sans le savoir, en utilisant nos cartes de paiement ou en nous connectant à Facebook, sont maintenant collectées par des gens qui pourraient un jour occuper la Maison Blanche.

Le projet repose ainsi sur une analyse sophistiquée et dûment informatisée de centaines de bases de données commerciales très coûteuses, achetées et vendues en toute légalité – mais dans la plus grande discrétion – par les boîtes de marketing. Informations bancaires, fiscales, immobilières, civiques, familiales, réponses à des enquêtes d’opinion : tout ce que le secteur sait des Américains et de leur profil psychographique s’y retrouve.

DR – capture d'écran du site Buxtonco.com

Et permet, par exemple, de mettre la main sur plus de 2 millions de foyers de la région de San Francisco passés par le “détecteur Romney” et identifiés comme ayant la capacité de participer à la campagne du candidat pour (au moins) 2 500 dollars. Bingo. Cet été, selon une analyse de l’AP, les Républicains ont progressé significativement dans les quartiers traditionnellement démocrates en levant plus de 350 000 dollars autour de la Baie avec une contribution moyenne de 400 dollars par donateur – loin des montants auxquels son parti est habitué dans ce genre d’exercice où les plus riches sont habituellement ciblés. En bref : Romney chasse sur les terres d’Obama.

“Je peux regarder n’importe quelle donnée et dire ‘Je veux savoir qui pourraient être les donateurs à 100 dollars’. Nous travaillons sur n’importe quelle donnée.” – Tom Buxton

Enclin à fouiller, scruter, détailler et rendre parfaitement transparents les profils de ses concitoyens pour que la fête à plusieurs milliards de dollars puisse continuer, Romney est beaucoup plus opaque pour justifier de l’origine des fonds qui le propulsent aujourd’hui au niveau du Président sortant.


Source : Romney Uses Secretive Data-Mining
Photo CC [by-nc-cd] davelawrence8

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WeeklyBest #13: la sélection des Aaaliens http://owni.fr/2010/05/17/weeklybest-13-la-selection-des-aaaliens/ http://owni.fr/2010/05/17/weeklybest-13-la-selection-des-aaaliens/#comments Mon, 17 May 2010 13:06:29 +0000 Martin Untersinger http://owni.fr/?p=15781 Société

La télémédecine, ou comment délocaliser la médecine générale.

Dans certaines régions, notamment rurales, l’accès aux professionnels de santé est de plus en plus compliqué. Plutôt que de régler ce problème à la source, le gouvernement semble bien décidé à promouvoir les consultations à distance (télé-consultations) et l’achat de médicaments via Internet. Au-delà de facteurs purement économiques, cet article de Basta Mag passe en revue les interrogations, les enjeux et les critiques adressés à ce nouveau moyen de faire de la médecine.

Le téléphone qui en savait trop.

Il y a fort à parier que les données personnelles seront dans un avenir très proche de plus en plus géolocalisées. Ce très bon article du Monde nous expose le cas d’une entreprise Californienne lancée dans un business un peu particulier: le traitement de ces données. Grâce à ces dernières, collectées via les smartphones ou les GPS, on peut ficher n’importe qui avec une précision diabolique: âge, sexe, profession, revenus, goûts, habitudes… Entre flicage et innovation, les applications et services envisageables laissent tout à la fois rêveur et angoissé.

Méchant, méchant Facebook ! (en Anglais)

La rancoeur gronde. Toujours plus nombreux, les témoignages agacés d’utilisateurs de Facebook commence à se répandre sur le Net. C’est probablement le plus grand danger que court Facebook à moyen-terme, et déjà les réseaux sociaux alternatifs font leur apparition. Wired s’est lui aussi emparé de la question, et tire à boulets rouge sur la politique de confidentialité de Facebook.

Extension du domaine de la téléréalité.

“L’Amour est Aveugle” : c’est la nouvelle émission de télé-réalité dont on parle partout et qui fait un tabac dans l’audimat… Dans un billet d’analyse, J.-C. Feraud nous explique – en s’appuyant sur Houellebecq – que cette émission est l’illustration définitive du sexe en tant que nouvelle échelle de mesure du pouvoir dans notre société et témoigne d’une vision pontifiante des relations amoureuses.

Internet: le média le plus ouvert aux idées.

Ceux qui utilisent quotidiennement Internet le pressentaient, voilà qui est confirmé. Selon une récente étude Américaine, Internet serait idéologiquement et politiquement bien plus diversifié que la presse écrite et surtout moins polarisant : il conforterait moins que les journaux les individus dans leurs idées et croyances.

Pouvoirs

“Le piratage détruit des emplois” : on ne nous dit pas tout !

Le 12 mai dernier, Libération publiait un article au titre incendiaire: “Le piratage détruit des emplois”. Si la faute a depuis été corrigée, ils avaient omis dans un premier temps de mentionner l’ambiguïté concernant l’auteur de cette tribune, qui était également à l’origine de l’étude sur laquelle cette dernière se basait. Cet article va plus loin que cette simple précision et nous propose un décryptage en profondeur des contre-vérités et absurdités de cette tribune.

“Elle fait quoi, NKM?”

Telle est la fascinante question que s’est posé un internaute sur le site du Monde.fr. S’avouant un peu geek sur les bords, le voilà parti chercher sur l’Internet sur quoi réellement travaille la secrétaire d’état chargée de la prospective et du développement de l’économie numérique (ouf). Sa réponse dans un très amusant papier. Je vous gâche la surprise : à part le droit à l’oubli, pour le numérique, NKM ne sert pas à grand-chose.

Hadopi: le vice de procédure serait avéré.

On vous en parlait la semaine dernière : un fournisseur d’accès à internet Français a déposé un recours en annulation devant le conseil d’Etat. La cible : un décret d’application de la loi Hadopi. Numerama a demandé à un avocat de se pencher sur la question. Son verdict, après une analyse éclairante et détaillée : ce recours pourrait bien aboutir, car le vice de procédure serait avéré.

Vidéo-surveillance: sélection de liens.

La vidéo-surveillance fait débat, tant en termes de respect de la vie privée qu’en termes d’efficacité réelle. Sur le site animé par le sociologue Laurent Mucchielli, cet article nous propose une belle sélection de liens sur le sujet, de quoi y voir plus clair à propos des impacts, des enjeux et des politiques de la vidéosurveillances.

Acta est fabula ? Internet : l’Empire contre-attaque !

On en parle pas assez, et pourtant ! Malgré l’obsession du secret entretenue par les pays négociateurs, cela pourrait bien être l’accord international le plus lourd de conséquences de ces dernières années. Entre libertés individuelles, neutralité du net et inégalités sociales, cet article clair, pédagogique et bien documenté revient en détail sur les contradictions, les conséquences d’un accord qui s’annonce liberticide.

Cultures numériques

Le non-sens de la vie (sur la conscience malheureuse des temps numériques)

Certes, OWNI est technophile. Pourtant, nous espérons ne pas faire partie des Internautes bêlant benoîtement à la gloire du tout puissant Internet et nous savons lui reconnaître ses défauts. Ce très bon article de Mon iPhone M’A Tuer s’interroge sur le sens de la vie à l’heure digitale. Rien de moins. Et dénonce tout autant les technophobes réfractaires se lamentant sur une hypothétique “perte de sens” ainsi que les technophiles aveuglés par le salut imaginaire des nouvelles technologies : la vie n’a d’autre sens que celui qu’on lui donne.

5 paniques liées à la copie d’oeuvres artistiques… avant Internet. (en Anglais)

On nous bassine avec les dangers – réels ou supposés – qu’Internet fait planer sur l’industrie culturelle, celle de la musique particulier. Cette situation est probablement inédite par son ampleur, mais pas par sa nature. Car oui, depuis l’invention de l’imprimerie, toutes les techniques de copies ont été accusées de mener la création à sa perte. Voici donc 5 paniques engendrées par la copie, qui nous font prendre du recul sur ce qu’on présente comme un “bouleversement” ou une “révolution”. Pas tant que ça, finalement ?

“La musique gratuite est un mirage” (en Anglais)

L’auteur de ce long et passionnant billet n’y va pas par quatre chemins et donne un coup de pied dans la fourmilière des nouveaux convertis du tout-gratuit. Non, la musique n’a pas vocation à être entièrement gratuite et oui, les gens sont encore prêts à payer pour de la musique.

10 choses à ne pas faire avec votre iPad (en Anglais)

Si vous n’avez pas été en contact avec le monde extérieur depuis deux mois, vous ne savez peut-être pas que l’iPad sort en France très bientôt (le 28 mai pour être précis). Si comme moi vous ne savez pas trop ce que vous pourriez bien faire avec un iPad, voilà un billet qui vous apprendra au moins ce qu’il ne faut PAS faire. Ouf.

Journalisme(s)

Les “News café” hyperlocaux font un tabac en République Tchèque (en Anglais)

Hyperlocal, alliance profit/non-profit, crowdsourcing, community management… Autant de concepts sensés sauver la presse et prompts à être maniés par qui veut bien se réclamer expert… Et si on mélangeait tout ça dans une grande tambouille journalistique et expérimentale ? Vous êtes sceptique ? Vous ne devriez pas ! Un groupe d’investisseurs Néerlandais fait un carton en République Tchèque avec des publications hyperlocales organisées sous forme de véritables cafés (expos, concerts, lieu de socialisation) et réalisées en collaboration avec les habitants, le tout adossé financièrement à une société multimédia. Et ça marche. Du tonnerre.

L’iPad, planche de salut pour Gutenberg.

A ce jour, ce long article est probablement le plus complet et le moins bêtement admiratif concernant la nouvelle tablette d’Apple. Après avoir tracé un bref historique de la conception et de la sortie du nouveau jouet de la firme de Cupertino, l’article souligne la nécessité d’innovation technique et d’invention de nouveaux modèles éditoriaux, de nouvelles “grammaires” à même d’exploiter les capacités de la tablette et d’en faire cette “planche de salut” tant attendue par la presse.

7 avantages que les écoles de journalisme pourraient tirer des universités.

Les écoles de journalisme auraient beaucoup à apprendre  des universités en termes de recherche, de moyens techniques, de publications, d’accords d’échange, et surtout de pluridisciplinarité… De nouvelles pistes à explorer pour renouveler la formation à un métier en pleine mutation(s).

Tablettes: le futur du journalisme ? (en Anglais)

Pas si farfelu que ça et moins stérilement “hype” que ça en a l’air : délais de fabrication raccourcis, auteurs mieux rémunérés, marges plus importantes pour l’éditeur. Cet article d’anticipation table sur une propagation des tablettes de type iPad dans les dix ans à venir et nous montre chiffres à l’appui que ce support s’adapte parfaitement aux exigences du journalisme. Une piste de plus à explorer.

Crédits Photos CC Flickr : irenegr, hulk4598, mariefish, sveinhal.

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WeeklyBest #12: la sélection des Aaaliens http://owni.fr/2010/05/07/weeklybest-12-selection-bestof-aaaliens/ http://owni.fr/2010/05/07/weeklybest-12-selection-bestof-aaaliens/#comments Fri, 07 May 2010 14:35:23 +0000 Martin Untersinger http://owni.fr/?p=14788 Société

Prévoir et gérer les épidémies grâce à Internet (en Anglais).

Les réseaux sociaux et les blogs pourraient aider à prévoir et anticiper les épidémies de demain. En triangulant de nombreuses données informelles, des recherches Google aux statuts Twitter en passant par les billets de blog, les prévisions du site HealthMap sur la grippe H1N1 avaient ni plus ni moins 12 jours d’avance en moyenne sur les annonces officielles. L’OMS utilise déjà l’outil pour anticiper et suivre à la trace les futures épidémies de grippe, ainsi que 200 autres maladies.

Pourquoi je n’utiliserai plus Facebook !

Les constants aménagements de la politique de confidentialité de Facebook (voir ce papier sur la soucoupe) commencent à agacer les utilisateurs et il y a fort à parier qu’ils vont être de plus en plus nombreux à se détourner du géant Californien. L’exemple ici-même avec cet article de Hugo Roy, qui nous en explique les raisons.

Powerpoint, nouvel ennemi de l’armée Américaine (en Anglais).

L’armée américaine s’est trouvé un nouvel ennemi : Powerpoint. De plus en plus présent dans l’état-major, certains généraux Américains l’accusent d’être réducteur et dénoncent son usage systématique. “Faire des slides powerpoint”, c’est la réponse éloquente donnée par un lieutenant de l’armée américaine interrogé sur sa principale activité dans l’armée. Un constat qui peut aisément s’appliquer ailleurs.

Facebook va-t-il révolutionner le web ?

Facebook est devenu un acteur incontournable de l’Internet. Ce long billet de Fred Cavazza évoque les perspectives, les enjeux et les dangers qui attendent le premier réseau social du monde et ses utilisateurs, notamment en termes de sémantique web, de personnalisation et des inévitables problèmes de protection des données privées.

Le droit à l’oubli : vraie solution ?

NKM a fait du droit à l’oubli sur Internet son nouveau cheval de bataille. Dans cette tribune, Yan Caeyssen explique que ce droit à l’oubli est une solution inapplicable et contre-productive qui occulte des mesures plus efficaces et plus larges.

Pouvoirs

Élections en Grande-Bretagne : le rendez-vous manqué avec Internet.

Les commentateurs annonçaient qu’Internet allait jouer un rôle prépondérant sur l’élection générale britannique. Alors que les Britanniques ont voté hier, ce billet met en doute cette version. Et avance deux explications : une faible audience et un faible investissement sur les réseaux sociaux de la part des politiques, et la peur de la bourde. Crainte justifiée, au vu du tollé provoqué par les déclarations incendiaires sur Twitter du candidat du labour Stuart MacLennan, depuis radié de son parti.

Coût de la délinquance et indépendance du Figaro.

Le Figaro a publié hier un papier au titre retentissant “La délinquance coûte 115 milliards chaque année”. Ce billet nous apprend qu’il reprend une étude mené par un think-tank libéral révélant que les délinquants qui coûtent le plus cher à l’État préfèrent les costards et les cravates… aux casquettes et aux joggings !

La Banque mondiale ouvre ses données.

La Banque Mondiale a récemment annoncé ouvrir ses données au public. Ce sont des bases de données regroupant plus de 2000 indicateurs sur la pauvreté, l’éducation ou encore l’économie dans tous les pays du monde qui sont désormais disponibles ici.

Hadopi attaqué devant le Conseil d’Etat pour vice de forme.

La longue liste des couacs d’Hadopi pourrait bien s’allonger encore une fois. Benjamin Bayart, président de la FDN, fournisseur d’accès à Internet, vient en effet de l’attaquer devant le conseil d’Etat. Plus précisément, la FDN demandeà ce dernier d’annuler un décret d’application de la loi d’Hadopi, celui qui prévoit d’obtenir les coordonnées des internautes contrevenants auprès de leur FAI. La raison ? Le gouvernement n’aurait pas consulté l’ARCEP (Autorité de Régulation des Communications Électroniques et des Postes) alors même que le code des Postes et des Communications Électroniques prévoit une telle consultation. Il y a fort à parier que si le conseil d’Etat annule ce décret (pas avant six mois), Hadopi deviendrait une coquille encore plus vide, incapable de se procurer les coordonnées des internautes en infraction.

Cultures numériques

Youtube : Le broadcast yourself n’est plus.

A peine Ken Loach avait-il annoncé rendre disponible sur Youtube certains de ses documentaires que la compagnie propriétaire des droits décidait de les y retirer. Une situation ubuesque qui reflète le tournant opéré par Youtube, bien illustré par ce billet. Le broadcast yourself n’est plus.

La fin du Page Rank et l’avènement du web social.

Si le web (et Google) se sont développés sur la base des liens hypertextes, le passage vers un web en temps réel et l’émergence des réseaux sociaux remettent en cause ce paradigme. Benoît Raphaël évoque ce changement de paradigme, la fin du lien hypertexte et du Page-Rank, et du remplacement du SEO par le SMO (Social Media Optimization).

Jeff Jarvis sur les commentaires des sites d’actu (en Anglais).

“La voix des trous du cul”. Ces mots crus sont du gourou Jeff Jarvis et désignent… les commentaires sur les sites d’actu. Selon lui, l’intérêt de ces derniers n’est pas d’entendre les voix de leurs lecteurs, mais simplement qu’ils consomment leurs contenus. A la place, Jeff Jarvis préconise un usage étendu à Twitter, où la quête des followers stimule la réaction constructive et la production de contenus de qualité.

Pourquoi je déteste la 3D (en Anglais).

Il semblerait que l’industrie du cinéma, et dans son sillage la majorité de l’industrie audio-visuelle, prenne le chemin de la 3D. Sur Newsweek, le critique cinéma du Chicago Sun Time passe en revue une foultitude d’arguments qui le pousse à détester la 3D, de l’économique à l’esthétique en passant par  le philosophique. Des pistes intéressantes pour s’interroger sur cette technologie qui est appelée à jouer un rôle de plus en plus grand.

Journalisme(s)

Le métier de front page editor.

L’émergence du web en temps réel nécessite la création de nouveaux postes dans les rédactions. Parmi eux, celui de front-page editor, journaliste chargé de l’édition et de la gestion de la page d’accueil. Alice Antheaume a rencontré celle du NYtimes.com, et nous explique en quoi consiste ce nouveau métier du journalisme.

Rich Media et Datajournalism, le retard des médias Français.

Alors que les médias américains sont nombreux à emprunter la voie du datajournalism et du rich media, leurs homologues Français tardent à prendre ce virage. Au grand dam de l’auteur de ce billet, qui propose quelques pistes à suivre pour ne pas définitivement sortir de la route. (La même question a été abordée chez Owni)

Comment faire payer l’information ?

Un bref et lumineux état des lieux des pistes pour monétiser l’information, sur la soucoupe.

“Si tu es un étudiant en journalisme, tu trouveras un job avant même de quitter le campus !” (en Anglais)

Le journalisme avait bien fière allure en 1965. La preuve : un blogueur de The Pitch a exhumé “Your Career in Journalism” (sic), un ouvrage publié il y a quarante-cinq ans et nous en livre les quelques extraits, transformés en perles, vus du XXIème siècle.

Divers

Google se voit en madame Irma.

Science-fiction ? On serait tenté d’y croire, et pourtant… Google vient d’investir un montant tenu secret dans Recorded Future, une start-up qui développe une application pour… prédire l’avenir.

10 bonnes raisons de ne pas croire au streaming.

Beaucoup considèrent le streaming comme l’avenir de la musique sur Internet. Mais non, Jean Gonzague Saint Broute n’y croit pas, mais alors pas du tout.

Photos CC Flickr : Sveinhal, St3f4n, Kevindean et ^^TILSIM^^.

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