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Cet événement, qui a passablement ému l’Amérique puritaine, a mis un sérieux coup de frein à la carrière de la sœur de feu Michael et incarne encore aujourd’hui cette tendance typiquement américaine à clouer au pilori pour une petite incartade les artistes qu’elle adorait la veille encore.
Dimanche soir donc, Christina Aguilera avait été choisie pour interpréter l’hymne national devant près d’un milliard de téléspectateurs et 100 000 fans de football américains réunis sous le plus grand dôme du monde (les présentations d’avant-match étaient utiles !).
Si l’occasion était belle pour l’ex Dirrty Girl de se racheter après une année 2010 plus que difficile pour elle, sa prestation semble être le point culminant d’un sabotage de carrière semi-conscient. En se trompant dans les paroles de The Star-Spangled Banner, Xtina a provoqué un émoi certain et parfois démesuré dans un pays où l’on ne rigole pas avec le patriotisme.
Cet incident ô combien dommageable mais pas inédit (voir “les pires interprétations de l’hymne US“) n’est finalement que l’aboutissement d’une année de fails spectaculaires pour celle qui fut une actrice majeure de la pop contemporaine. L’occasion de prévenir les futurs grands des faux-pas à éviter pour rester au sommet.
Christina Aguilera n’a jamais vraiment été un parangon de modestie. Au contraire. Elle ne se prive d’ailleurs jamais d’un petit coup d’ego-boosting, n’étant jamais mieux servie que par elle-même :
Je suis une chef d’entreprise, et quand on est à la tête de son propre empire et de sa création, il faut savoir être sûre de soi” (Rolling Stone, 2008)
Depuis son second album Stripped (2002), elle pense avoir atteint le sommet de la créativité pop, mélangeant (pas très discrètement) les genres, du R&Bitch Lil’Kimien au rythmes latinos, des ballades “habitées” (Beautiful) aux hymnes-de-toute-une-génération (Fighter, mouais), ou proposant des clips ultra-léchés (dans tous les sens du terme dans le cas du cochon Dirrty).
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Un troisième album stylé 40’s (le trop long Back To Basics) plus tard, il est temps de revenir avec un best of. Bizarre, la seule apparition promo (aux MTV VMA) révèle une Christina grimée en sosie de celle qui n’est alors qu’une nouvelle venue dans l’arène pop : Lady Gaga. Les observateurs ne manquent pas de remarquer le mimétisme entre les deux distinguées chanteuses, et au lieu d’opter pour un revirement stratégico-capillaire, Xtina, cette rebelle, affirme ne pas connaître la poker-faceuse en chef. Même ma mère la connaissait à l’époque.
Extrait d’un interview accordée au LA Times le 11/11/2008 :
Que répondez-vous à ceux qui sous-entendent que vous avez emprunté le look de Lady Gaga ?
Vous savez, ça me fait rire que vous fassiez allusion à ça. On a attiré mon attention sur cette personne il y a peu. Pour être honnête, je ne suis pas vraiment sûre de qui est cette personne. Je ne sais pas si c’est un homme ou une femme. Je n’arrive pas à être sûre. Je ne vais quasiment jamais sur internet, donc je suis un peu à l’ouest de ce côté là.
L’annonce de la mise en chantier d’un nouvel album studio fait penser que Christina est de retour aux affaires. Elle évoque son ambition de créer un disque de pop ambitieux et s’entoure pour ce faire de noms à l’image indie-cool avérée (M.I.A., Santigold, Le Tigre, Ladytron, Peaches, Sia). Dès 2008, elle annonce déjà la couleur : “Ce disque, c’est le futur, et il pourra aller dans toutes les directions“.
L’album, Bionic, sort finalement en mai 2010 après quelques reports. Précédé par Not Myself Tonight, le single le moins original du monde, puisque pompant allègrement le son de Blackout, l’album de Britney Spears datant de 2007. Du R&B électro-sex pas vraiment classieux (mais efficace), qui n’a pas empêché le disque de se prendre les pieds dans le tapis.
Il faut dire qu’en guise d’originalité et d’avant-gardisme, Aguilera s’affiche avec un clip catastrophique, inutilement vulgaire et surtout farci d’emprunts à tout ce qui se fait en pop depuis 25 ans, soit la mise en orbite d’une certaine Madonna. Ajoutez à cela un look toujours plus Gagaesque, sachant l’explosion de cette dernière pendant que Xtina préparait son album, et vous comprendrez la tiédeur de l’accueil réservé à Bionic. Il est d’ailleurs dommage que la stupidité de la campagne de promotion, sans doute pensée par le gardien du parking du label, ait éclipsé le disque. Bien trop long il est vrai (18 titres en version standard, 24 pour l’édition deluxe), il propose quelques très bons titres pop intelligents et modernes, malheureusement englués dans d’autres franchement ridicules et datés. Réduit à douze titres, il aurait pu replacer son auteur dans les plus hautes sphères.
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Au contraire, l’album n’a pas mobilisé les foules avec à peine plus de 260 000 ventes aux USA à ce jour (pour rappel son précédent s’était vendu à 350 000 unités en première semaine) et le triste record du plus petit #1 au Royaume-Uni (avec seulement 24 000 ventes) et une chute vertigineuse de 29 étages la semaine suivante.
The Bionic Tour devait permettre à l’album de prendre vie en live, mais les faibles ventes de celui-ci auront eu raison des projets de concerts de Christina. Cependant, l’honneur est sauf, l’annulation n’est due qu’à “un manque de temps pour les répétitions“. Pas du tout au fait que personne n’ait acheté de tickets. Pas du tout.
Autre bonne idée souvent usitée par les chanteuses pop trop créatives pour se cantonner à bouger les lèvres devant un micro, le cinéma est une porte facile à ouvrir, rémunératrice et satisfaisante pour l’ego. On se souvient avec émotion des incursions ciné de Britney Spears (Crossroads, ce chef-d’œuvre incompris), à Mariah Carey (Glitter, même topo) ou encore les incartades régulières de Madonna sur grand écran.
Pour Christina, l’objet du délit s’appelle Burlesque. Elle y joue une pauvre provinciale montée à LA pour réussir dans le monde impitoyable du spectacle, et y donne la réplique à Cher, l’inventeur du Botox. Normalement ce pitch aurait du faire fuir tout producteur normalement constitué. Mais certains sont plus pervers que d’autres et le projet a pu être monté. Tant qu’à faire Christina chante la plupart des titres de la BO, laissant à son aînée sans âge la portion congrue. Dommage, c’est cette dernière qui a reçu un Golden Globe pour le titre You Haven’t Seen The Last Of Me. Aïe.
Bien évidemment, le film et sa blonde interprète étaient attendus au tournant. Moins désastreux qu’on aurait pu le craindre, le film a rapporté à ce jour près de 82 millions de dollars dans le monde pour un budget de 55. Pas de catastrophe économique certes, mais une source de lol immortelle pour tous les fans de navets.
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Pauvre X-Tina, qui enchaîne les flops, a pris tout pleins de kilos et a même réussi à divorcer fin 2010. La vie n’est pas simple. Chanter l’hymne national devant la moitié de son pays avait de quoi lui remonter le moral. Sauf que toute cette pression, ce n’est pas bon pour la concentration. Le reste appartient désormais à l’Histoire (au moins) et l’on a hâte de savoir si les répercussions de ce gros raté médiatique seront durables pour la carrière de Christina Aguilera. L’industrie ne lui a pour l’instant pas encore tourné le dos, puisqu’elle participera à un medley hommage à Aretha Franklin sur la scène des Grammy Awards dimanche prochain. Espérons que quelqu’un pense à lui préparer un prompteur.
]]>C’est un hybride entre le blog et le tchat. Des actus affichées par ordre ante-chronologique, comme un blog, et sous forme de courts messages (moins de 140 caractères) comme un tchat.
Comme un blog vous pouvez publier des messages ou vous abonnez aux messages de quelqu’un (« Suivre » ou « Follow »), comme un tchat vous pouvez discuter avec une ou plusieurs personnes en temps réel.
Pour ceux qui connaissent Facebook, Twitter ca se présente comme une version simplifiée du mur d’actualité.
Contrairement à ce que beaucoup de gens pensent, Twitter n’est pas tant un réseau social qu’un réseau d’information. Si le réseau social est avant tout centré sur les connections entre personnes, Twitter est plus centré sur les informations partagées.
Ainsi sur Facebook (réseau social) l’important c’est d’abord « qui je connais », puis « ce que je dis », sur Twitter c’est d’abord « ce que je dis » puis « qui je connais ».
Sur Twitter le contenu prime sur le contact, mais peut créer des rencontres très ciblées et des liens très forts entre des inconnus séparés par des milliers de kilomètres. C’est la l’un des aspects les plus fascinant de cet outil à priori simple.
Comme il est possible d’envoyer et de recevoir des message par SMS depuis son téléphone portable, il circule des informations en temps réel de partout dans le monde. Et ces informations peuvent se propager de façon virale en quasi temps réel, ce qui permet une foule d’usages intéressants, aussi bien le suivi en direct de feu de forets, conférences ou concerts, que des discussions entre inconnus et célébrités à l’échelle mondiale.
Depuis ses origines Twitter a été le lieu de rencontres de personnes ultra connectées: blogueurs, accros des réseaux sociaux, bavards, … Même si les stars, le grand public, les marketeux et les spammeurs les ont rejoint depuis, Twitter garde une population de connecteurs très actifs. c’est donc une plateforme très importantes pour connaitre et se faire connaitre.
Attention à ne vous laissez pas tromper par les chiffres, si certains ont des milliers de contacts, cela ne signifie pas forcement qu’ils ont l’attention de ces contacts. Sur Twitter, la qualité prime sur la quantité et les influenceurs ne sont pas toujours ceux que l’on croient.
Sur Twitter, je choisis de suivre les mises à jour de quelqu’un, je choisis donc qui j’écoute. Donc contrairement au mail ou à myspace qui transmettent des messages non sollicités, sur Twitter, ce que vous dites doit m’intéresser, sinon je ne vous écouterai pas ou pire je vous éliminerai impitoyablement de mes contacts.
J’attends donc que vous soyez « intéressant », notion certes assez vague, mais pleine de bon sens. Si la seule chose que vous avez à dire c’est « Premier album dispo sur les plateformes légales de téléchargement », laissez tomber vous avez tout faux.
Comme un ami j’attends que vous me parliez un peu de vous ou de ce que vous faites, mais pas avec ce ton pédant que les marketeux utilise ou ce ton à la 3eme personne que certains artistes se croient obligés d’employer en ligne. J’aime aussi les informations drôles, intelligentes, pertinentes, … mais surtout pas de spam. Sinon vous dégagez !
Si je devais donner une image, Twitter c’est un lieu comme la machine à café ou le coin fumeur, un lieu de rencontre où tout le monde passe à un moment ou un autre et s’arrête pour discuter. La discussion est donc reine sur Twitter. Encore une fois discussion ca ne veut pas dire seulement PARLER, mais aussi ÉCOUTER.
Twitter étant par nature public il est acceptable de rentrer dans les conversations des autres sans plus de formalités. Mais encore une fois il faut que ce soit à propos et intéressant. NO SPAM !
Comme dans la vie réelle, quand on s’adresse à vous, soyez poli et répondez. Sinon ne vous étonnez pas de rester tout seul.
Attention à l’overdose d’information
140 caractères max par message, c’est le coté génial de Twitter car ça oblige les bavards à être précis et faire court, ce qui permet de suivre un grand nombre de conversation sans trop d’efforts.
Malgré tout vu le nombre de messages postés ca peut vite devenir indigeste. Deux conseils: utilisez un bon outil comme TweetDeck (voir ci dessous) pour filtrer et n’essayez pas de suivre tous le flot de messages. Comme je l’ai lu quelque part, buvez à la rivière, mais ne buvez pas la rivière (drink from the river, don’t drink the river).
- TweetDeck : un logiciel gratuit qui vous permet de gérer facilement vos listes de contacts, de gérer plusieurs comptes, mais ausi de suivre et mettre à jour plusieurs réseaux sociaux (Facebook, Myspace, LinkedIn, Buzz et Foursquare) le tout depuis la même interface. Un indispensable pour moi, meme si certains preferent Seesmic ou hootsuite.
- Bit.ly : un réducteur d’URL pour raccourcir et poster des liens en utilisant moins de texte. Bit.ly vous donne aussi des stats en temps réels sur le nombre de clicks.
- Mobile : il existe une foule d’applications pour téléphone portables, une recherche google pour votre modéle de télephone vous donnera des pistes.
- TweetPic, Yfrog, … : il existe plusieurs services qui vous permettent d’envoyer des photos depuis votre téléphone et de poster un lien vers
Twitter pour les partager avec vos contacts.
RT, #hashtag les conversations sont peuplées de caractères étranges pour les non initiés. Twitter comporte quelques outils et règles simple qui permette de communiquer de l’information de différentes manières, voici ce que vous avez besoin de savoir:
- RT = retweeter = faire suivre un message, très utilisé pour faire passer les information que l’on trouve intéressantes. Si vous ne commentez pas c’est considéré comme une approbation implicite.
- #Hashtag = un mot clés avec le symbole # (ex #musique) est un moyen d’aggreger les conversations autour d’un thème ou d’un évènement particulier (ex – #lestrans pour les tweets a propos des transmusicales de Rennes).
- @pseudo : utiliser le symbole @ pour adresser un message à quelqu’un en particulier
- D pseudo : Mettez un D en debut de message pour envoyer un message privé à quelqu’un (la personne doit vous suivre pour que vous puissez faire cela, NO SPAM !!)
Les utilisateurs de Twitter ont developpés une culture et un vocabulaire propre, voici quelques modes utilisant des Hashtags à connaitre:
- #FollowFriday (#FF) : une mode consistant à recommander des utilisateurs que vous appréciez le vendredi. Très (trop?) utilisée, cette mode est parfois irritante quand les gens donnent juste une liste de noms. Utile seulement si vous donnez une raison de suivre quelqu’un.
- #Music Monday : une mode consistant a recommander de la musique que vous appréciez le lundi. Cette mode n’est jamais devenu aussi grande que le follow friday. Tend à être remplacé par #NowPlaying (en train d’écouter)
- #fail : pour décrire les ratés, parfois drole parfois enervés
D’autres modes apparaissent et disparaissent ainsi régulièrement.
Inscrivez vous, n’oubliez pas de remplir votre biographie, d’ajouter un lien vers votre site web, et de mettre une photo. Ces éléments montreront que vous êtes une vraie personne et pas juste un spammeur parmi tant d’autres.
Postez quelques Tweets puis commencez a suivre d’autres personnes. Twitter vous propose des personnes a suivre. Pour la suite, mieux vaut chercher vous mêmes les gens susceptibles de vous intéresser.
Trouver des gens a suivre sur les blogs, suggestions de Twitter, liste de blogueurs musicaux incontournables, guide Twitter de la musique, les RTs…
Encore une fois commencez pas écouter, lisez la bio des gens que vous découvrez, explorez quelques tweets pour voir de quoi ils parlent, … Twitter devient vraiment intéressant quand vous trouvez des gens drôles, intéressants,… alors ne faites pas que parler mais écoutez pour apprendre à connaitre les gens autour de vous.
Voici les personnes qui parlent de promotion d’artistes, musique et web en français et que je suis régulièrement sur Twitter:
• Virberg
• Valery__
• Gotsky
• NeoMusicStore
• mrbidibule
• vivamusica
• Ziknblog
• iconoclaste
• Mrcndrlprt
• Sincever
• IrmACTU
• makno
• gchampeau
• charly_sddd
Edit : nous vous suggérons aussi de suivre, entre autres : @ownimusic, @reesmarc, @questlove, @MusiqueBusiness / @HugoAmsellem / @zdar
Même si je suis plus de monde, ce sont les personnes que je lis le plus souvent. Quant à ma liste de tweeple anglophones est plus orienté industrie de la musique et je la publierai dans un autre article.
Pour que cela soit intéressant il faut y passer du temps et voir cela comme un projet sur la durée. Le but ce n’est pas d’avoir un compte de plus à gérer sans savoir pourquoi, sinon vous n’avancerez pas et vous vous lasserez vite. Comme tous les outils, le plus important est donc que cela s’inscrive dans une stratégie réfléchie (quel usage, combien de temps y consacrer, dans quel but, comment mesurez les résultats…).
Après cette présentation un peu générale, je publierai régulièrement des articles sur l’usage de Twitter par les artistes avec des exemple plus concrets. Abonnez vous ou suivez @Toc-Arts sur Twitter pour la suite… En attendant le meilleur moyen de comprendre Twitter, c’est de l’essayer, j’espère que cet article aura répondu certaines questions et aiguisé votre curiosité.
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Article initialement publié sur Toc-Arts
Crédits photos : Rosaora Ochoa, gaelx
]]>Elles font ainsi partie du Top 15 des pages Facebook. Ces pages sont le parfait exemple qu’un artiste doit devenir une marque pour devenir une star et qu’une marque doit gérer sa relation avec ses fans à la manière d’un artiste pour exister.
Nous sommes donc ici à mi-chemin entre branding et personal branding. Aussi, il est utile d’observer comment ces stars ont pu fédérer d’immenses quantités de Fans en développant leur notoriété puis en gérant leur image et leur e-réputation, dans le contexte d’un territoire de marque bien défini.Voici donc 8 points clés pour fédérer et développer l’audience d’une Fan Page de Star.
Avant de faire quoi que ce soit pour se faire connaître, et développer sa notoriété pour fédérer ses Fans autour de sa page Facebook, un artiste doit créer sa propre histoire. Bien entendu aidé de son team, l’artiste doit imaginer son positionnement, ses valeurs, son image, son territoire, ses influences. Il doit aussi délimiter sa sphère publique et sa privée, avant de comprendre comment il va pouvoir se mettre en scène. Pour créer son histoire, l’artiste doit extraire de lui-même ses principaux arguments, son essence principale, sa différence et donc son originalité pour proposer au public ce qui a le plus de chances de lui créer des émotions.
L’artiste doit donc anticiper et créer son storytelling, il doit prévoir la façon dont il va dévoiler sa personnalité et/ou ses œuvres pour rencontrer son public. C’est une phase de réflexion préalable à la phase de séduction.
Lady Gaga qui est sans aucun doute l’artiste vivante la plus connue au monde à l’heure actuelle s’est fait connaître et remarquer en proposant un personnage unique, original, surprenant et imprévisible, en étant provocante sans pour autant dégager aucune agressivité. Cela a rendu sa “rebel attitude” mainstream et bon enfant.
Une fois son storytelling créé, la première des choses à faire est bien entendu de faire connaître l’artiste auprès de sa cible ou de se rappeler à elle, si l’artiste est déjà connu…
Il est indispensable de retenir l’attention du public avec pertinence. Retenir l’attention ce n’est pas très compliqué, il suffit de faire parler de soi, en bien ou en mal. Cela passe bien souvent par la création d’un buzz : développer le bouche-à-oreille autour d’un artiste.
Mais retenir l’attention avec pertinence c’est plus élaboré, plus complexe. Il faut que le point de contact entre l’artiste et sa cible corresponde, soit compatible avec une stratégie de développement de notoriété ou bien être hyper impactante. Cette entrée en contact doit donc être cohérente avec un début d’histoire qui va se construire à moyen terme ou être si marquante que l’artiste sera immédiatement identifié à l’avenir.
Si l’attention n’est pas retenue, ou bien si elle est retenue sans pertinence, ce sera un coup d’épée dans l’eau car rien ne pourra être construit par la suite.
Quoi qu’il en soit, retenir l’attention avec pertinence implique pour un artiste dans bien des cas d’offrir des contenus.
Quel meilleur moyen pour un artiste de se faire connaître et de faire connaître son talent que de diffuser ses contenus, notamment en profitant de la formidable plateforme favorisant la viralité qu’est Facebook ?
C’est par exemple ce que vient de faire BOOBA pour lancer son nouveau clip et relancer l’actu autour de son derrière album, en prenant le soin au préalable de créer un teasing en attendant la 1ère diffusion à une heure précise.
Diffuser un contenu auprès de ses Fans ou simplement de sa cible permet de donner avant de recevoir, l’artiste va pouvoir fédérer ses Fans et recueillir leurs impressions.
Diffuser un contenu présente de nombreux avantages : l’artiste va générer des réactions, du bouche-à-oreille, de la recommandation entre pairs et le public va pouvoir le juger sur pièce. Pour être en phase avec sa cible, l’artiste doit nécessairement être à l’écoute du public. Sans engouement, l’artiste ne provoquera aucune attente, aucune désirabilité.
Plus il suscitera d’engouement, plus il pourra convertir ses cibles en Fans. En donnant avant de recevoir, l’artiste va pouvoir fédérer ses Fans et recueillir leurs impressions pour améliorer, adapter ou ré-orienter sa production, ou bien au contraire, persévérer dans sa direction artistique.
Il est donc indispensable qu’un artiste soit à l’écoute de ses Fans car ce sont eux qui feront ou non son succès. Mais être à l’écoute ne signifie pas pour autant se conformer au desiderata du public. Un artiste doit étonner, surprendre et innover pour créer des émotions.
Etre à l’écoute signifie simplement que l’artiste doit observer les réactions du public. Mais pour aller plus loin, l’artiste a tout intérêt à créer des discussions.
Dès lors qu’un artiste parvient à fédérer un minimum de Fans, il a tout intérêt à échanger avec eux. Encore une fois, cela lui permettra de mieux les comprendre et surtout, il créer avec eux un rapport de confiance et d’admiration encore plus fort. Plus ces premiers Fans seront convaincus, plus ils seront vaillants pour aller eux-mêmes évangéliser et recruter de nouveaux Fans. Ils se sentiront investis d’une mission, ils seront les influenceurs et les ambassadeurs de l’artiste.
En outre, créer des discussions génère du débat et donc de la contradiction. Plus une discussion sera ouverte, plus elle aura de chances d’impliquer un grand nombre de Fans déjà conquis ou futurs…
Les discussions permettent aussi de créer une communauté avec des échelons naturels selon l’implication de chaque Fan, une hiérarchie sociale se mettra naturellement en place avec des leaders et des suiveurs.
Bref, la discussion autour d’un thème propre à l’artiste lui sera bénéfique dans bien des cas. Mais il faut bien entendu que cette discussion soit franche et sincère afin de nouer une relation de confiance durable.
En effet, une fois les fans fédérés, il ne faut pas les décevoir. La relation fans – artistes doit se construire de façon pérenne afin que chaque Fan soit susceptible d’être un ambassadeur pour l’artiste. Chaque attention, chaque geste fait en direction des Fans par l’artiste pourra créer un “tsunami d’évangélisation” se soldant par un grand nombre de nouveaux Fans.
Il va de soi qu’une relation pérenne doit se construire dans une confiance réciproque. Aucune trahison ni déception ne sera tolérée sans provoquer de méfiance voire de distance. Les Fans ont besoin d’un artiste fédérateur qu’ils pourront admirer ou auprès duquel s’identifier. C’est LA raison pour laquelle, bien que mort, Michael JACKSON reste l’artiste le plus populaire et celui totalisant le plus grand nombre de Fans sur Facebook.
Michael JACKSON a su créer une relation forte avec ses Fans générant perpétuellement des interactions (bien avant la naissance de Facebook d’ailleurs).
Sur une page Facebook, il est essentiel de générer des interactions : J’aime / Commenter / Partager. Ces interactions créent de la viralité intrinsèque et déterminent la mise en avant des contenus de la page. Plus un contenu provoquera d’interactions, plus il sera vu, cela accélérera d’autant la croissance de nombre de Fans.
Michael Jackson, Lady Gaga, Eminem, Rihanna, Megan Fox ou Vin Diesel génèrent plus de 20.000 J’AIME et plusieurs milliers de commentaires à chaque publication d’un nouveau statut
Enfin, un artiste ne doit jamais oublier ses Fans, il doit aussi souvent que possible les récompenser pour leur fidélité et leur activisme. Un artiste doit donc remercier ses Fans, par des attentions, des mots, voire des cadeaux. Ainsi pour chaque nouveau titre, clip, chaque nouvelle actu, il doit partager cet instant avec ses Fans.
Cela flattera l’ego des Fans et renforcera leur identification ou admiration. Cela donnera aussi un sens fort au fait d’être Fan de sa page Facebook : pour avoir la primeur ou obtenir des avantages exclusifs ou en avant-première, il faut être Fan.
Pour boucler la boucle, récompenser ses Fans passe souvent par des contenus offerts…afin de relancer l’actu, etc !
Voici donc 8 points clés permettant aux artistes de fédérer et développer des audiences de Fans très importantes. Tous ces points sont bien entendu transposables à l’univers des marques, à la différence près qu’une marque ne peut pas être autant personnifiée qu’une star…
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Cet article a été initialement publié sur DarkPlanneur
Phillipe DUPUIS aka WEBENTERTAINER est e-marketer spécialiste de la Génération Y.
Crédits photo CC Flickr : joshfassbind.com, Laughing Squid, escapedtowisconsin
]]>Une nouvelle année commence et un horizon vierge s’offre à nous. Le passage à 2011 est le moment rêvé pour se fixer des objectifs. Pour moi, il existe une différence très claire entre les artistes qui se fixent des objectifs, et ceux qui ne le font pas. Bon nombre d’entre vous aura déjà consulté la précédente version de cet article (ou une autre) sur la définition d’objectifs puisque l’heure est aux bonnes résolutions. Posez vous la question : “est-ce que je veux que cette année change quelque chose dans ma carrière ? Si oui : de quelle manière ?” Abordez la définition de vos objectifs comme si vous conduisiez dans un pays étranger. Sans itinéraire clair, vous n’atteindrez jamais votre but. Se fixer des objectifs, c’est comme se créer sa propre carte routière.
Cet article a pour but de vous aider à créer votre propre carte pour arriver là où vous voulez aller dans votre carrière musicale cette année, que vous considériez la musique comme un hobby ou que vous souhaitiez en vivre. Dans ce présent billet, j’ai ajouté quelques liens vers les meilleurs articles destinés aux musiciens qui expliquent également comment atteindre ses objectifs. Mettez-le dans vos favoris, et n’hésitez pas à le relire tout au long de l’année !
De nombreuses études ont établi qu’une vision à long terme est l’élément le plus efficace pour prédire la mobilité sociale et économique aux États-Unis. Et il est prouvé que ceux qui écrivent leurs objectifs ont bien plus de chances des les atteindre.
Voici un liste de domaines sur lesquels il vous faudrait vous concentrer. Éliminez ceux qui ne vous conviennent pas et recopiez ceux qui vous semblent importants.
Je recommande vivement d’écrire vos objectifs clairement sur une feuille ou de créer un tableau d’affichage qui les illustre. Utilisez des couleurs ou faites des collages qui leur donnent vie, et placez-le dans un endroit que vous voyez tous les jours. De cette façon vous les garderez facilement à l’esprit.
Carla Lynne Hall du Roskstar Life Lessons a sur son blog un très bon guide pour créer un planning visuel efficace.
Une des raisons majeures pour laquelle les gens n’atteignent pas leurs objectifs et ne tiennent pas leurs résolutions, est qu’ils se placent d’avance en situation d’échec en fixant des objectifs qui nécessitent beaucoup de discipline et de temps. Il n’y a rien de mal à être ambitieux mais voici ce que je préconise pour éviter ce piège…
Fixez-vous un objectif simple et atteignez-le dans les deux semaines qui suivent. Ceci vous donnera de l’élan et la sensation que vous avancez rapidement.
Pensez à un but modeste et réalisable, qui ne nécessite que 4 à 5 heures.
Choisissez par exemple de :
Ensuite, fixez-vous une date pour réaliser cette tâche et faites-le.
Une fois que vous avez atteint un objectif durant les deux premières semaines de l’année, le reste de vos objectifs semblera bien plus facile à atteindre et vous serez capable de réduire petit à petit votre liste.
Derek a fait un discours passionnant de 3 minutes sur le fait de garder ses objectifs pour soi parce que les annoncer au monde entame votre motivation. Je sais que je viens de dire de les afficher quelque part où vous pouvez les voir, mais c’est très différent du fait d’en parler.
Cliquer ici pour voir la vidéo.
Fédérez une équipe pour vous aider !! Prenez un stagiaire ou deux – Postez une annonce et faites-vous passer pour un employeur cherchant un stagiaire. Vous serez impressionné de voir combien de jeunes efficaces voudront s’investir dans votre projet.
Si vous n’êtes pas très à l’aise avec cette idée, demandez a un ami ou un membre de votre famille de vous aider. Consacrez juste deux heures par semaine à cette personne pour mettre la machine en route.
Vos objectifs se réaliseront seulement si vous leur accordez du temps. La lauréate Christina Horn de Hudson K, gagantes de mon challenge : “Neuf semaines pour réussir dans la musique”, a réalisé une une très bonne vidéo sur “Comment bien organiser son temps du point de vue de l’artiste”.
Cliquer ici pour voir la vidéo.
L’objectif doit considéré comme comme une lumière qui vous guide tout au long du processus. Je ne conseille pas d’en changer chaque semaine, mais l’industrie de la musique évolue tellement rapidement qu’il est difficile de savoir quels objectifs peuvent être atteints. Donc si au cours de l’année, votre objectif change, il est possible de modifier en conséquence.
Tout au long de l’année, je vous conseille d’écrire chaque jour cinq petites victoires. J’ai appris cette technique très efficace de T. Harv Eker. Dès que cela devient une habitude, vous vous concentrez sur le positif, et arrêtez d’être trop critique envers vous-même.
Mettez toujours un petit carnet dans votre sac de concert ou sous votre lit, et chaque jour écrivez cinq victoires. Assurez vous qu’une ou deux idées soient en relation avec la musique ou votre groupe.
Voici quelques exemples :
Ce procédé est sensé être développé sur une année entière et il y aura des jours où vous vous sentirez frustré et désespéré.
L’auto critique perturbe l’accomplissement d’objectifs et de rêves. Alors au lieu de vous critiquer, vous rendre coupable, prenez du recul et prenez conscience du positif, et appréciez vos réussites.
Une autre chose qui pourrait vous arrêter c’est de ne pas prendre de temps pour VOUS. Planifiez du temps pour la réflexion et appréciez-le. Une promenade dans les bois, vous préparer un super repas, passer du temps avec des gens que vous aimez et économiser votre énergie pour quelques jours sans pour autant avoir la pression des fêtes ou évènements…
Je vous souhaite tout le succès possible pour 2011 !
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Crédit Photo Flickr CC : Olitaillon / Djenvert / LucasNinno / M4tik
Traduction : Romain Saillet et Lara Beswick
]]>Voici ses 10 conseils donnés aux étudiants de 1ère année :
Faites en sorte que le public utilise votre travail, les informations, analyses, images, sons etc. que vous produisez. Et surtout évitez de travailler pour vous adresser aux autres journalistes !
Non seulement, dans son ensemble, il en sait bien plus que vous, mais il peut aussi s’adresser à vous et vous aider. Le New York Times l’a bien compris qui puise désormais dans les compétences de ses millions de lecteurs internautes. Un rubricard doit suivre 1.000 comptes Twitter sur son secteur pour s’aider dans sa couverture !
Traitez votre audience et le public en égaux. Entretenez une relation d’égalité et non de surplomb. Il y a davantage de photos publiées chaque jour sur Facebook que dans tous les journaux réunis.
Ouvrez vos outils. Aider les à participer. Nourrissez leur appétit d’informations.
Ils seront même très rares ! Le ratio est bien connu dans le monde du web où 90% des internautes sont passifs, 10% participent et 1% produisent eux-mêmes. Les gens ne veulent pas votre boulot ! Ils ne veulent pas devenir journaliste professionnel !
Ses compétences sont loin d’être sophistiquées et n’ont rien à voir avec celles d’un neurochirurgien ou d’un pilote de 747 !
Celui de raconter le monde de manière originale : « je suis ici, vous n’y êtes pas, laissez-moi vous raconter et vous expliquer ce qui se passe ». Vous savez quelque chose que le public ne sait pas, vous avez un accès qu’il n’a pas, etc…
Répondez à ce qui l’intéresse, mais trouvez aussi les informations qu’il ne sait pas encore qu’elles vont l’intéresser.
Evitez la posture du journaliste objectif pour chercher le respect. Elle ne convainc plus personne aujourd’hui ! Faites preuve de transparence dans votre travail et les gens vous feront confiance.
Les gens qui partagent une passion ou des centre d’intérêt ne sont plus isolés : ils peuvent désormais se parler, partager des informations et les publier. Vous pouvez les aider à créer des services d’informations. Et apprendre ainsi à créer de nouveaux revenus.
J’en ai profité pour lui demander les 3 sites américains incontournables pour tout étudiant en journalisme aujourd’hui :
Enfin, Jay Rosen nous a dit réfléchir actuellement à un système de fourniture d’informations qui seraient délivrées en fonction du niveau de connaissance de l’internaute, comme il y a des niveaux différents dans les jeux vidéo.
Il est l’auteur du site PressThink et fondateur du site de journalisme amateur NewAssignment.net. Il a aussi lancé, en 2007-2008, avec Arianna Huffington, du Huffington Post, le projet en ligne Off the Bus. Et, en 2009, le programme d’innovation Studio 20, à New York University. (Source SciencesPo)
(Full disclosure : je prépare pour 2011 un cours pour cette école de journalisme)
Introduction de l’intervention de Jay Rosen en vidéo :
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Illustration FlickR CC : Joi Ito
]]>Soyez über ou zerg : vous devez choisir entre être über ou zerg. Dans le premier cas, vous construirez un petit réseau fortement structuré. Un petit nombre de personnes, généralement regroupées autour d’un thème commun, s’échangent des informations. Dans le domaine francophone, la communauté du personnal branding est un bon exemple. Dans le second cas, vous comptez plus sur la taille du réseau que sur sa structure. La cohésion est remplacée par les multitudes. Plus le réseau est grand, plus vous augmentez la probabilité d’être au contact avec une information qui vous intéresse. Vous augmentez également la certitude d’être au contact avec une information qui vous est inutile, voire gênante.
Fermez les triangles : vous devez éviter la formation de discontinuité à l’intérieur de votre réseau afin que l’information y circule le mieux mieux possible. Pour cela, la redondance des liens est la clé. Si vous êtes en relation avec A et que A est en relation avec B, alors il peut être intéressant d’être vous même en relation avec B. Cela permet à l’information de trouver plus facilement son chemin. Un outil comme MrTweet vous aidera à trouver les zones denses de votre réseau.
Connaissez votre réseau : quelque soit la taille de votre réseau, vous devez-le connaitre. Cela est évident pour les petits réseaux pour lesquels chaque membre est encore clairement identifiable. Dès que le réseau devient suffisamment grand, c’est à dire au delà de cent followers, il devient impossible de différencier clairement chaque membre. Par contre, différentes communautés d’intérêt et leurs leaders devraient apparaitre et ceux là sont clairement identifiables. C’est vers eux que vous posterez certains contenus.
Ayez le sens de la conversation : vous êtes lu au delà de celui à qui vous répondez. Aussi, évitez les réponses du type “me too”. Au laconique ; “je suis d’accord”, préférez le “je suis d’accord pour dire <que le topinambour est le meilleur légume>” qui permettra tous ceux qui vous lisent de reconstruire le sens de la conversation
Présentez vous : remplacez l’image par défaut par une image qui vous représente et prenez le temps de remplir le champ Bio de votre profil. C’est ce champ qui vous présente aux autres, aussi, prenez en soin !
Ne prenez pas toute la place : pensez aux autres ! et laissez de la place pour les RT et le nom de la personne qui fera le RT. Laissez donc une vingtaine de caractères de libres.
Donnez aux autres la possibilité de vous trouver sur Twitter : mettez un lien vers votre compte sur votre blogue, votre profil Facebook, Linkedin, Viadeo…. Twittercounter vous permet d’obtenir des badges Twitter en quelques clics. SI le design de Twittercounter ne vous plait pas, peut-être trouverez vous votre bonheur dans les 181 badges recensés par twitip ?
A Twitter, faites comme les twitterers : participez aux événements de vos communautés. Lefollow friday et le RT ont été inventés par les multitudes : ne les négligez pas. D’abord parce qu’ils signalent que vous connaissez les usages des lieux. Ensuite parce qu’ils sont un moyen très efficaces de faire connaitre vos intérêts. Enfin, parce qu’ils vous permettent de trouver d’autres personnes qui partagent avec vous des intérêts.
Postez principalement du contenu en rapport avec vos intérêts : Si vous vous intéressez à la culture du topinambour, postez sur le topinambour, sur son cycle de vie, sur sa biologie, sur son recyclage, sur des recettes de topinambour, sur le topinambour dans l’histoire…
Sortez de la boite : Si vous vous intéressez à la culture du topinambour, ne postez pas uniquement sur le topinambour, sur son cycle de vie, sur sa biologie, sur son recyclage, sur des recettes de topinambour, sur le topinambour dans l’histoire…Ouvrez vous aux sujets connexes comme la botanique ou les recettes de légumes. Si vous restez enfermé dans une communauté d’intéret, nous aurez très peu de chance d’avoir accès a de nouveaux contenu.
Apprenez des autres : regardez ce que font les autres, et essayez de comprendre pourquoi ils le font
Faites comme il vous plait : lisez les How to comme celui-là et faites à votre façon.
Ne tweetez pas : tout n’est pas tweetable.
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