OWNI http://owni.fr News, Augmented Tue, 17 Sep 2013 12:04:49 +0000 http://wordpress.org/?v=2.9.2 fr hourly 1 Manuel de survie 2.0 en cas de catastrophe nucléaire http://owni.fr/2011/03/19/manuel-de-survie-2-0-en-cas-de-catastrophe-nucleaire/ http://owni.fr/2011/03/19/manuel-de-survie-2-0-en-cas-de-catastrophe-nucleaire/#comments Sat, 19 Mar 2011 08:55:48 +0000 Boumbox http://owni.fr/?p=52156 Bien sûr, on sait tous quoi faire en cas de catastrophe nucléaire grâce aux grandes campagnes de prévention sur le sujet financée par Areva, qui fait tout pour que nous soyons bien conscients des dangers. Donc quand l’alerte nucléaire retentira, nous saurons qu’il faut fermer les yeux et chanter Funkytown en pensant très fort à ce que nous serions sans le nucléaire : une population de paysans-esclaves à la merci de seigneurs barbares qui régneraient grâce à leur maîtrise de l’énergie éolienne et leurs chars à voile meurtriers.

Cliquer ici pour voir la vidéo.

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A supposer que vous ayez survécu aux premières déflagrations et tant que les radiations n’auront pas fait tomber tous vos doigts et yeux, il reste une chose à faire : aller sur Facebook et Twitter.

Repenser votre personal branding

Google Person Finder a permis de s’assurer de la position de milliers de Japonais ces derniers jours, à SXSW une conférence intitulé #911tweets parlait apparemment d’un service d’appel d’urgence via Twitter (c’est pas une blague) et tous les gens que je connais au Japon ont passé leur temps à nous rassurer sur leur mur Facebook. Les réseaux sociaux devraient donc vous permettre de retrouver votre femme, vos enfants, vos amis, ou même d’en trouver de nouveaux s’ils sont mort. La mort et la destruction créeront de nombreuses opportunités, remplissant les rues et les réseaux sociaux de célibataires émotionnellement vulnérables. L’apocalypse, ce sera un peu comme si c’était spring break toute l’année ! A l’inverse, ce sera aussi l’occasion parfaite pour vous de changer d’identité. Il vous suffira de ramasser un smartphone ou un laptop des mains raidies d’un cadavre pour usurper son identité, à supposer qu’il ne se soit pas déloggué de Facebook et Google en vue de l’apocalypse. Dans le chaos post-apocalyptique, mettez des photos de vous à la place des siennes sur son compte Facebook et les autorités débordées accepteront ça comme pièce d’identité à n’en pas douter.

Buzz atomique

Comme tout évènement, une catastrophe nucléaire est aussi une opportunité pour faire du buzz et travailler votre personal branding. Sortez de chez vous avec votre smartphone et prenez des photos : si vous avez un peu de chance, vous trouverez des images de destruction suffisamment frappantes pour être le contenu viral numéro 1 après le choléra. Surtout, essayez d’être le premier sur les lieux et d’utiliser les tags appropriés pour un max de visibilité. Evidement vous aurez de la concurrence sur ce créneau, alors n’hésitez pas à mettre un peu les choses en scène. Ajoutez un filtre chelou sur l’image pour le côté « radioactif ». Un cadavre de petite fille dans la rue ? Dites que c’est votre soeur. Si vous êtes loin des contrées les plus dévastées, il va falloir vous faire remarquer autrement. Mon conseil ? Pratiquez le LOL (c’est comme ça qu’on dit en français, parce que « le MDR » c’est ridicule, voyons). Le « LOL » est une forme d’humour particulièrement impactante sur les réseaux sociaux, qui se caractérise par un aspect « choc », déceptif puisque pas du tout segmentant dans la pratique. Personne ne rit vraiment, personne n’est vraiment offensé, mais tout le monde partage. Comme la probabilité que vous ET moi survivions tous les deux à la catastrophe, je vous offre en exclusivité quelques tweets ou statuts LOL. Garantis juste assez peu drôles et fausemment offensants pour vous valoir la gloire en faisant rire les uns et en « choquant » les autres :

Plein d’animaux radioactifs partout, j’espère me faire mordre par une araignée #nuclearcatastrophe #spiderman

J’espère qu’@JeanReno va bien parce que Godzilla arrive bientôt #nuclearcatastrophe #jamiroquai

Qui est le DRH qui a embauché Homer Simpson chez Areva ? #nuclearcatastrophe

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Bâtir une nouvelle civilisation

Une catastrophe nucléaire qui se respecte a au moins pour elle de ne pas faire de discrimination : elle tue les riches comme les pauvres, les noirs comme les blancs… elle a juste un petit faible pour les enfants, les personnes âgées et les fœtus. Une nouvelle classe dominante va naturellement s’élever et rebâtir le monde à son image. Dans nos société post-idéologiques, globalisées, post-raciales et post tout ce que tu veux, si la classe dominante capitaliste s’effondre, qui restera-t-il à part Google, Facebook et Anonymous, pour nous dire quoi faire ? Facebook a déjà créé sa propre monnaie, Anonymous a toutes les apparences d’une armée secrète, Apple a déjà tout d’une religion et Google est déjà un empire maléfique, non ? Qui d’autre pourrait prendre le contrôle ? La guerre va faire rage entre les barons du web, mais si vous voulez une bonne place dans le nouvel ordre mondial qui va émerger, ne choisissez pas de camp. Jouer sur tous les tableaux est votre meilleure chance. Partagez les vidéos YouTube d’Anonymous sur Facebook, créez vous des identités multiples pour être de chaque faction, accumulez les likes et les followers, dénoncez vos faux comptes aux hackers d’Anonymous, donnez pour héberger les soldats de WikiLeaks, vendez les mots de passes de vos faux comptes Google pour vous acheter des Facebook credits, échangez vos légumes de Farmville contre des vivres IRL. Dans cette nouvelle société, un bon community manager sera un chef de tribu, et un « influenceur » sera le shaman. Enfin, le pouvoir nous reviendra à nous, les bullshiters !

Article initialement publié sur Boumbox

Illustrations CC FlickR: Anders Ljungberg, Ian Myles

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Guide du port du T-shirt en milieu musico-social http://owni.fr/2010/08/04/guide-du-port-du-t-shirt-en-milieu-musico-social/ http://owni.fr/2010/08/04/guide-du-port-du-t-shirt-en-milieu-musico-social/#comments Wed, 04 Aug 2010 14:40:12 +0000 DPC http://owni.fr/?p=23724 Avec tout ce qu’on voit en ce moment dans les salles de concerts, il devient urgent d’établir un guide du bon goût à l’usage des porteurs de T-shirt en milieu musico-social.

Ce guide est long, très long, alors même qu’il ne se concentre que sur le T-shirt ― les autres vêtements récurrents des salles de concerts comme la robe, le tutu, le kilt, la chemise et le bleu de travail seront abordés dans un prochain épisode, si le succès est au rendez-vous ―, mais il vous garantit des décennies de réussite sociale que tous vos semblables vous envieront.

Promis.

Types de T-shirt déconseillés

Ce dont il faut s’abstenir à tout prix, donc. Les cinq types fondamentaux de T-shirt à éviter lors d’événements rock et roll sont, dans le désordre :

  • Un T-shirt de l’Artiste

Arborer un T-shirt de l’Artiste, c’est se poser comme un fan de l’Artiste. Voire pire : comme une groupie. Un tel choix, alors qu’on nous a asséné durant toute l’année 2008 que « lé groupi c ke des pouf tro relouuuuuuuuuuuuuuu » [ces amatrices un peu fanatiques ne sont qu'une bande de gourgandines par trop ennuyeuses, NDT] est une cruelle faute de goût. Le vrai amateur de l’Artiste sait faire preuve de retenue et de modération dans ses choix vestimentaires. Parce qu’il voit l’Artiste ce soir pour la 47e fois, bien sûr, mais aussi parce qu’il porte ses T-shirts tous les autres jours de l’année.

  • Un T-shirt de l’Artiste acheté à l’entrée du concert.

Rien de pire pour avoir l’air d’une nouille. Le T-shirt est neuf, donc se repère de loin. Le T-shirt sera acheté par tout un troupeau de gens, ce qui rend automatiquement son porteur solidaire du porteur d’à côté, conférant à la soudaine communauté qui en découle le potentiel rock et roll d’un bus de touristes allemands en parka jaune un jour de pluie chez Mickey. Un coup à se faire lapider à coups de canettes vides par le reste du public.

  • Un T-shirt du concert de la veille

Même s’il offre l’avantage d’indiquer à l’assemblée que l’on a eu la chance d’assister au concert d’Autre Artiste, qui s’est tenu la veille dans la même salle ― ou mieux, à l’autre bout du pays ―, le T-shirt du concert de la veille respire lui aussi le neuf et rend automatiquement son porteur solidaire du porteur qui, en plus de se faire le même programme de concerts, a manifestement adopté les mêmes règles vestimentaires rock et roll. C’est jouer doublement de malchance, oui, le cas est rare, absolument, mais toutefois AVÉRÉ, j’ai des noms.

  • Un T-shirt relativement rétrograde

Le T-shirt réfutant le changement, l’évolution de l’Artiste ou sa décadence, suivant le succès rencontré par l’Artiste depuis le choix crucial qui conditionna la suite de sa carrière est à éviter totalement. On ne saurait ainsi entrer dans un concert de Slash avec un T-shirt Guns N’Roses, dans un concert de Paul McCartney avec un T-shirt des Biteulzes, dans un T-shirt de Them Crooked Vultures avec un T-shirt de Led Zeppelin ou dans un concert de Riké avec un T-shirt Sinsemilia. Ou vice-versa. On ne saurait tout court, en fait, pour ce qui est de Sinsemilia.

  • Un T-shirt trop pointu.

Rappelons-nous qu’il s’agit ici de briller en société. La société étant constituée de gens, tenir compte de ces gens est crucial ; ce n’est que lorsque un béotien posera LA question que l’on pourra resplendir en lançant d’un air ahuri la phrase « tu connais PAS ??? ». Le T-shirt doit être ainsi sis à l’extérieur du champ de connaissance du gens, mais pas trop loin non plus afin d’être défini en un éclair lors de la réponse.

Exemples lors d’un concert de Calogero :

Bien :

« Quoi ??? Tu connais pas les White Stripes ??? Tu connais au moins Seven Nation Army enfin, les crétins qui font popopo dans les stades de foute, là ?? »

Propre, net, sec comme un coup de fouet, place illico le porteur en hôte de marque. [D'un concert de Calogero, toutefois.]

Pas bien :

« Quoi ??? Tu connais pas les Demolition Doll Rods ??? Mais si enfin, le groupe de Dan Kroha, qui jouait dans les Gories avec Mick Collins dans les années 1980, mais siiiii, Mick Collins qui a formé les Dirtbombs depuis, enfin, le groupe de Détroit, là, avec deux batteurs, y a Jim Diamond dedans, Jim Diamond avec son studio Ghetto Recorders, là, il a produit les deux premiers White Stripes, les White Stripes, putain, tu connais au moins Seven Nation Army enfin, les crétins qui font popopo dans les stades de foute, là ?? »

Trop long, trop détaillé, viendra mourir à bout de souffle au milieu d’une conversation qui a depuis migré vers le sujet brûlant de la nomination des volontaires à l’avitaillement en bière. La soirée est foutue.

  • Un T-shirt absolument rétrograde

Fine est la ligne qui sépare le côté culte que peut avoir un Artiste du passé du côté plouc qu’il finit par avoir, tout comme un vin, même le meilleur, finit tôt ou tard en vinaigre. L’attention doit donc être portée à bien choisir son groupe culte en fonction de la société dans laquelle on compte briller : Oui au MC5 dans un concert des White Stripes, non à Twisted Sister dans un concert de Linkin Park, oui à Johnny Halliday dans une maison de retraite du Cantal, non à Robert Johnson dans une soirée Lady Gaga.

Types de T-shirt conseillés

  • Un T-shirt de l’Artiste lorsqu’il n’était encore qu’un obscur fond de poubelle dont même Stereogum n’avait jamais entendu parler.

Le top du snobisme pour le vrai fan, le meilleur moyen de cracher à la figure de l’importun qui, en se décidant subitement à aimer l’Artiste, acheter les albums de l’Artiste et venir le voir l’Artiste en concert, a ôté à l’Artiste toute crédibilité, toute indépendance, toute authenticité, toute originalité.

Ce méprisable fat et ses semblables ― ils sont faciles à reconnaître, puisqu’ils portent tous le même T-shirt, acheté il y a cinq minutes à l’entrée de la salle ― sont TOUS responsables de la perversion de l’Artiste et méritent ainsi les châtiments corporels qu’autorise encore la loi en société : regards hautains, écrasements de dauilles et épanchements de bière consécutifs à de feints faux mouvements, excusés par un distrait et dédaigneux « broaaaarfdon ». Et rien que pour le plaisir, d’ailleurs, on pourra même le fabriquer soi-même, ce T-shirt. Qui ira vérifier qu’ils avaient pas cette gueule-là, les T-shirts Radiohead, en 1983 ?

  • Un T-shirt de l’Artiste d’à côté

Un choix sain, montrant au monde qu’il n’y a pas que l’Artiste dans la vie, mais aussi les autres Artistes. Il est toutefois conseillé de favoriser le corrélatif (Editors pour Interpol, Offspring pour Sum 41, un chat qu’on égorge pour Damien Saez) face à l’antinomique, pour les ennuis que ces derniers choix pourraient attirer à leur porteur : en cas de Tokio Hotel, éviter KillerPilze. En cas de Tweak Bird, éviter Oasis. En cas de Hellfest, éviter Christine and the Boutins. En cas de Blur, éviter Oasis. En cas de Justin Bieber, éviter Dora l’exploratrice. En cas d’Oasis ― on n’est jamais trop prudent ―, éviter Oasis. Précisons toutefois qu’une mise en scène cocasse du T-shirt de l’Artiste d’à côté peut assurer le succès, comme un T-shirt Von Bondies dans un concert des White Stripes, pour peu que l’on se soit préalablement fait la tête de Jason Stollsteimer.

  • Un T-shirt de la première partie de l’Artiste

Excellent moyen de snober même les snobs. Si le T-shirt date d’une époque où la première partie était ― encore plus ― obscure, au point que même Stereogum n’en avait jamais entendu parler, c’est encore mieux.

Ce type de T-shirt ne rencontre évidemment son plein succès que lorsqu’on l’utilise à bon escient en courant vers le front de scène au début du set, sautant sur place et scandant les paroles durant les vingt-cinq minutes intensives que dure l’Événement, avant de quitter la salle en n’oubliant pas d’insulter tous ces veaux qui sont restés au bar plutôt que de venir profiter de l’Événement, puis de crier à qui veut l’entendre que l’on ne saurait rester pour voir ces crétins de [Artiste] qui de « toute façon ne valent plus rien depuis [leur signature en major] / [qu'ils sortent avec Olivia Gruik] / [le départ de leur bassiste] / [qu'ils se sont battus à coup de guitares dans les loges d'un festival reconnu en bord de Seine] ».

  • Un T-shirt dédaigneux

Principalement utilisé par les « professionnels de la profession » que l’on a envoyés là pour bosser, voyez-vous, ma bonne dame, pas assister à ce décadent spectacle. Le T-shirt dédaigneux peut jouer au plus testostéroné (T-shirt Morbid Angel dans un concert de Rammstein, T-shirt Rammstein dans un concert de Mika, T-shirt de Mika dans une cour de maternelle) ou au plus fin en arborant, au choix, le nom d’un groupe obscur pour le commun des mortels mais respectable, voire culte pour l’Initié, celui d’une salle fermée depuis longtemps et/ou située dans une ville lointaine, très lointaine ou celui d’un magasin de disques de Portland qui si tu le connais pas, crétin, je sais même pas pourquoi je perds mon temps à te parler.

  • Un T-shirt ironique

S’approche de très près du T-shirt de l’Artiste d’à côté, à la nuance près que l’on s’en vêt sciemment, juste pour le plaisir d’irriter la sensibilité de la masse de fans de l’Artiste, voire l’Artiste lui-même. Vivement qu’on invente le voyage dans le temps pour pouvoir se repointer en T-shirt AC/DC à un récital de Claude François.

Cas particulier du festival.

La plupart des règles ci-dessus s’appliquent également à ces événements festifs et estivaux, le terme « Artiste » étant remplacé par le terme « Festival ».

Quelques entorses aux règles seront toutefois plus facilement tolérées. Le T-shirt de l’édition actuelle du festival se révèle en effet bien plus confortable qu’un sac poubelle usagé quand on s’est fait arracher le sien en slamant ou que, le matin du deuxième jour de l’événement, l’on s’est réveillé nu, peinturluré et loin de sa tente, après avoir manifestement passé la nuit à vomir dans le sac East Pack qui abritait l’intégralité de la garde-robe prévue pour le week-end.

Soyez pro, vivez Fifo

Fifo comme first in, first out, ou premier dedans, premier dehors. La technique implique l’entassement ordonné et chronologique des T-shirts que l’on achète à ses concerts successifs ; il suffit alors, à chaque concert, de se vêtir de celui du bas de la pile (en évitant bien sûr d’enfreindre par hasard les règles énoncées dans la première partie). Le T-shirt a eu le temps de vieillir, l’Artiste qu’il met à l’honneur n’est plus d’actualité et, puisqu’un initié ne va voir que des groupes obscurs, l’Artiste est toujours obscur six mois plus tard, donc toujours aussi snob, donc toujours aussi conseillé.

Cette technique ne déploie toutefois son plein potentiel qu’accompagnée de discours lancés à la cantonade durant tout le concert, assez fort pour couvrir l’Artiste de la soirée, expliquant en substance que :

« Ce T-shirt ? Je l’ai eu il y a six mois, après le concert d’Autre Artiste, nous sommes tous allés nous finir dans [bar] avec le tour manager, on a [insérer ici une anecdote avinée assortie de moult détails gastriques] toute la nuit, j’ai fini par tomber dans une fontaine et vomir dans mon sac East Pack et c’est là qu’[Artiste] me l’a filé pour ne pas que je m’enrhume. On s’entend trop bien depuis, je l’appelle par son prénom et nous sommes mêmes amis sur Facebouque. »

Succès assuré. Respect garanti. Y en a même qu’on a vu finir juré à la Neue Star après avoir appliqué ces conseils.

La prochaine fois nous verrons pourquoi, lorsqu’on est accrédité pour un festival, se pointer avec son propre attache-passe est bien plus classe que d’user de celui qu’on vous fournit à l’accueil média.

Ah et je dédie évidemment cette notasse à Dave Murray et Janick Gers d’Iron Maiden, que je n’ai pour ainsi dire jamais vus sur scène arborer autre chose qu’un T-shirt Iron Maiden. C’est beau, tant de conviction.

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Billet initialement publié sur DPC, sous le titre “Dreamed a dream by the old canal“.

Crédits Photo CC Flickr : Smoy, Molly, Trash-ItJM3.

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