[App] Obama sur le chemin des guerres de Bush
[Vu sur ProPublica]
Obama, l'anti-Bush ? L'un est républicain du Sud, en guerre contre la Terreur (sic), a déclenché deux guerres pendant ses mandats. L'autre est démocrate, ancien sénateur de l'Illinois, prix Nobel de la paix à peine arrivé à la Maison Blanche, artisan du retrait des forces américaines d'Irak.
ProPublica propose une frise chronologique pour voir l'héritage des mesures de Bush dans la politique d'Obama. A y regarder de plus près, la réalité est un peu moins contrastée. Guantanamo n'a pas été fermée malgré les promesses d'Obama, qui a signé un "executive order" en mars 2011 prolongeant la vie de la sinistre base de détention. Les mesures phares du Patriot Act – ce pack de lois permettant une surveillance accrue de la population – sont toujours en vigueur, après un renouvellement par Obama en mars 2011.
A son crédit, le président démocrate en a fini, au moins officiellement, avec les bases secrètes de la CIA et les techniques d'interrogatoire s'apparentant à la torture, comme le waterboarding. La guerre contre la terreur n'est plus, ou plus exactement a changé de forme : assassinats ciblées et frappes de drones ont remplacé les opérations militaires d'envergure.
Obama, l'anti-Bush ? L'un est républicain du Sud, en guerre contre la Terreur (sic), a déclenché deux guerres pendant ses mandats. L'autre est démocrate, ancien sénateur de l'Illinois, prix Nobel de la paix à peine arrivé à la Maison Blanche, artisan du retrait des forces américaines d'Irak.
ProPublica propose une frise chronologique pour voir l'héritage des mesures de Bush dans la politique d'Obama. A y regarder de plus près, la réalité est un peu moins contrastée. Guantanamo n'a pas été fermée malgré les promesses d'Obama, qui a signé un "executive order" en mars 2011 prolongeant la vie de la sinistre base de détention. Les mesures phares du Patriot Act – ce pack de lois permettant une surveillance accrue de la population – sont toujours en vigueur, après un renouvellement par Obama en mars 2011.
A son crédit, le président démocrate en a fini, au moins officiellement, avec les bases secrètes de la CIA et les techniques d'interrogatoire s'apparentant à la torture, comme le waterboarding. La guerre contre la terreur n'est plus, ou plus exactement a changé de forme : assassinats ciblées et frappes de drones ont remplacé les opérations militaires d'envergure.