Pour Google, Internet aujourd’hui c’est “scary”
[Lu sur le Guardian]
Et c'est Sergey Brin lui-même, l'un des papas de Google aux côtés de Larry Page, qui le dit au Guardian. "De tous les côtés et partout dans le monde, il y a des forces très puissantes qui s'alignent contre un Internet ouvert. C'est flippant", a indiqué l'entrepreneur américain au journal anglais, qui s'est dit "plus inquiet que jamais".
Outre la dénonciation de régimes répressifs tels que la Chine et l'Iran, Sergey Brin s'en est également pris à la politique de Facebook, ou d'Apple, qui contrôlent étroitement ce qu'on peut faire -et surtout ne pas faire- sur leur plate-forme.
"Je pensais qu'il n'y avait aucun moyen de remettre le génie dans la lampe, explique le fondateur de Google en songeant aux débuts d'Internet. Mais désormais, à certains endroits, il semble que le génie ait bien été remis dans sa lampe."
Sergey Brin va même plus loin : si Facebook avait dominé Internet à l'époque de sa création, la firme de Mountain View n'aurait jamais pu émerger. "On doit jouer selon leurs règles, qui sont réellement restrictives", déplore Brin, qui évoque également ses relations, parfois tendues, avec les autorités américaines.
Une vision entre résignation et crainte, qui ouvre une semaine d'articles consacrée à "la bataille d'Internet" sur Le Guardian. De la "militarisation du cyberespace" à l'Internet "civilisé', en passant par la guerre de la propriété intellectuelle, c'est le dossier à suivre de près ces prochains jours !
Et c'est Sergey Brin lui-même, l'un des papas de Google aux côtés de Larry Page, qui le dit au Guardian. "De tous les côtés et partout dans le monde, il y a des forces très puissantes qui s'alignent contre un Internet ouvert. C'est flippant", a indiqué l'entrepreneur américain au journal anglais, qui s'est dit "plus inquiet que jamais".
Outre la dénonciation de régimes répressifs tels que la Chine et l'Iran, Sergey Brin s'en est également pris à la politique de Facebook, ou d'Apple, qui contrôlent étroitement ce qu'on peut faire -et surtout ne pas faire- sur leur plate-forme.
"Je pensais qu'il n'y avait aucun moyen de remettre le génie dans la lampe, explique le fondateur de Google en songeant aux débuts d'Internet. Mais désormais, à certains endroits, il semble que le génie ait bien été remis dans sa lampe."
Sergey Brin va même plus loin : si Facebook avait dominé Internet à l'époque de sa création, la firme de Mountain View n'aurait jamais pu émerger. "On doit jouer selon leurs règles, qui sont réellement restrictives", déplore Brin, qui évoque également ses relations, parfois tendues, avec les autorités américaines.
Nous faisons tout ce qui est possible pour protéger les données. Si nous pouvions ne plus être sujet à la loi américaine d'un coup de baguette magique, ce serait génial. Si nous pouvions dépendre d'une quelconque juridiction magique en qui tout le monde aurait foi, ce serait génial… Nous faisons du mieux que nous pouvons.
Une vision entre résignation et crainte, qui ouvre une semaine d'articles consacrée à "la bataille d'Internet" sur Le Guardian. De la "militarisation du cyberespace" à l'Internet "civilisé', en passant par la guerre de la propriété intellectuelle, c'est le dossier à suivre de près ces prochains jours !