Orange menace Free Mobile
Orange montre les dents. Nouvel épisode de la grande fresque Free mobile, l'opérateur historique a menacé ce week-end de rompre l'accord d'itinérance qui lie les deux concurrents "si les incidents sur le réseau Free Mobile devaient affecter la qualité du service", a déclaré un porte-parole du groupe.
Depuis l'arrivée du trublion du secteur dans le mobile, les opérateurs n'ont de cesse de se tirer la bourre sur la qualité réelle du réseau de Free. Les historiques reprochant d'un côté au petit dernier de ne pas assurer ses obligations de couverture; Free menaçant de l'autre, oie blanche, d'intenter une action à celui qui osera à nouveau dénigrer la qualité de leur réseau.
Il n'empêche : les abonnés Free Mobile n'arrêtent pas de signaler des pannes de réseau et Orange redoute de voir ces incidents affecter sa propre clientèle. Selon le patron de l'Arcep Jean-Ludovic Silicani néanmoins, la responsabilité de ces défaillances incombe tant à Free qu'à l'opérateur historique. " Les deux opérateurs peuvent s'entendre pour réaménager leur contrat d'itinérance. S'ils n'y parviennent pas, ils peuvent nous saisir et nous trancherons." a-t-il déclaré au Figaro.
Difficile de croire néanmoins qu'Orange mettra ses menaces à exécution. Dans ce jeu de poker menteur qui dure depuis le lancement de Free Mobile, en janvier dernier, la petite phrase est la règle. Mais les accusations relayées dans la presse trouvent rarement une suite : c'est le cas pour la qualité du réseau Free Mobile, maintes fois remise en cause mais qui n'a pas fait l'objet d'une demande d'enquête formelle auprès de l'Arcep, le gendarme des télécoms. Il devrait en être de même ici. A un détail près : en autorisant Free à utiliser son réseau d'antennes, Orange devrait récolter plus d'un milliard d'euros en quatre ans. En somme, un moindre mal. Dont l'opérateur historique entend bien gonfler la note, grâce à ses quelques sorties médiatiques intempestives.
Retrouvez sur OWNI tout notre dossier Free Mobile.
Depuis l'arrivée du trublion du secteur dans le mobile, les opérateurs n'ont de cesse de se tirer la bourre sur la qualité réelle du réseau de Free. Les historiques reprochant d'un côté au petit dernier de ne pas assurer ses obligations de couverture; Free menaçant de l'autre, oie blanche, d'intenter une action à celui qui osera à nouveau dénigrer la qualité de leur réseau.
Il n'empêche : les abonnés Free Mobile n'arrêtent pas de signaler des pannes de réseau et Orange redoute de voir ces incidents affecter sa propre clientèle. Selon le patron de l'Arcep Jean-Ludovic Silicani néanmoins, la responsabilité de ces défaillances incombe tant à Free qu'à l'opérateur historique. " Les deux opérateurs peuvent s'entendre pour réaménager leur contrat d'itinérance. S'ils n'y parviennent pas, ils peuvent nous saisir et nous trancherons." a-t-il déclaré au Figaro.
Difficile de croire néanmoins qu'Orange mettra ses menaces à exécution. Dans ce jeu de poker menteur qui dure depuis le lancement de Free Mobile, en janvier dernier, la petite phrase est la règle. Mais les accusations relayées dans la presse trouvent rarement une suite : c'est le cas pour la qualité du réseau Free Mobile, maintes fois remise en cause mais qui n'a pas fait l'objet d'une demande d'enquête formelle auprès de l'Arcep, le gendarme des télécoms. Il devrait en être de même ici. A un détail près : en autorisant Free à utiliser son réseau d'antennes, Orange devrait récolter plus d'un milliard d'euros en quatre ans. En somme, un moindre mal. Dont l'opérateur historique entend bien gonfler la note, grâce à ses quelques sorties médiatiques intempestives.
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